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Le « Mazzulla Ball », l’orgie de 3-pts que toute la NBA pourrait copier

NBA – Les Celtics insistent encore davantage sur le tir extérieur depuis le début de la saison, une stratégie dite de « Mazzulla Ball » que de nombreuses équipes vont tenter d’imiter.

Joe Mazzulla, l'entraîneur des CelticsUne victoire écrasante sur un de leurs principaux rivaux annoncés et un record historique de réussite à 3-points égalé : les Celtics ont entamé la saison régulière pied au plancher. Contre les Knicks mardi, Boston a fait tomber une pluie de primés, dans la droite lignée de la philosophie menée par son entraîneur Joe Mazzulla et qui a conduit la franchise à son 18e titre. Ce « Mazzulla Ball » semble même prendre une nouvelle envergure cette saison.

La double confrontation à Abu Dhabi en présaison contre les Nuggets n’était finalement qu’une mise en bouche. Déjà l’équipe qui tentait et réussissait le plus de tirs à 3-points la saison dernière, Boston veut passer encore la vitesse supérieure dans l’approche basée sur les statistiques avancées. La victoire face à New York mardi en est une démonstration presque extrême, mais à laquelle le champion en titre va finir par habituer la ligue entière.

Tirer, mais pas n’importe comment

Les Celtics ont fait la différence en très large partie par leur utilisation du tir extérieur. Avec ses 29 shoots à 3-points inscrits, Boston a égalé le record sur un match établi par les Bucks en 2020. Exception faite de Luke Kornet, chaque joueur des Celtics a pris au moins la moitié de ses tirs derrière l’arc pour une part ahurissante de 65% de leurs tentatives mardi.

Mais il ne faut pas se méprendre, la philosophie de Joe Mazzulla ne se résumé pas à un caricatural « tirer plus pour marquer plus ». « Le but n’est jamais de simplement shooter, le but est de trouver les meilleurs tirs » corrigeait Joe Mazzulla avant la saison. Face à New York, l’intelligence collective et les automatismes nés ces derniers mois ont été tout aussi importants que la précision des poignets pour les Celtics.

À l’exception de Jayson Tatum, tous les joueurs de Boston ont marqué au moins les trois quarts de leurs tirs lointains suite à une passe décisive. Et 76% des shoots pris par Boston ont été catégorisés comme « non défendus » selon les stats avancées de NBA.com. En clair, près de 8 tirs sur 10 étaient sans opposition.

Moins de dribble, plus d’intelligence

Cette recherche constante de la meilleure opportunité est devenue insoluble pour les Knicks, constamment en retard. Par leur jeu d’écrans, les Celtics ont contraint les visiteurs à choisir à quelle sauce se faire manger.

Changer après l’écran et un des « big men » de Boston avait alors l’avantage de taille au milieu de la raquette, obligeant une aide défensive de l’opposé, libérant ainsi un Celtic dans l’aile.

Une prise à deux sur le porteur de ballon, un choix régulièrement fait par les joueurs de Tom Thibodeau, en particulier sur Jayson Tatum, et un deux-contre-un s’offrait ensuite dans la peinture grâce au positionnement d’un autre attaquant près du cercle. Ce décalage en apparence simpliste a offert de nombreuses options d’extra pass pour un joueur libéré à 3-points, prêt à dégainer comme Derrick White à 2’20 » dans la vidéo ci-dessous.

Rien d’étonnant alors à ce que 47 des 61 tirs de loin de Boston aient eu lieu après un dribble maximum, pour plus de rythme au moment de shooter, une meilleure adresse et à la fois moins de risque de perdre le ballon.

Imiter à défaut de parer

La recette éprouvée avec une bague en 2023/24 est prête pour sa version mise à jour, tant qu’aucun adversaire n’aura trouvé comment la rendre insipide. Alors à défaut de la rendre caduque, elle pourrait bien être tentée d’être copiée, comme les Warriors l’ont été dans un registre similaire au cœur de la décennie 2010.

Les Knicks n’ont pas hésité à bouleverser leur effectif pour se dégoter un pivot capable de sanctionner au large, comme Boston avec Kristaps Porzingis. Karl-Anthony Towns est peut-être ce qui se fait de mieux en matière d’intérieur shooteur. Mais l’ancien joueur des Wolves n’a pas suffi, même si New York a shooté à 55% de réussite.

« Quand une équipe gagne le titre, tout le monde analyse comment ils l’ont fait, avec qui, et quel étaient leurs schémas de jeu » admettait Jalen Brunson après la rouste reçue par son équipe. « Je ne veux pas parler au nom du reste de la ligue, mais beaucoup de monde a vu à quel point ils ont eu du succès avec leur attaque en fer à cheval autour de la ligne à 3-points et leur plan de jeu. Cela ne sera pas une copie parfaite, mais tout le monde va chercher à s’ajuster aux nouveaux styles de jeu à chaque fois que quelqu’un gagne comme cela. »

Vus comme l’un des potentiels principaux adversaires des tenants du titre à l’Est, les Knicks ont payé d’emblée pour voir. Le reste de la NBA a du pain sur la planche.

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