Il y a 35 ans, Rick Carlisle débutait dans le coaching comme assistant de Bill Fitch. Depuis il n’a plus jamais quitté les bancs NBA, et dans une semaine, il va attaquer sa 24e saison comme « head coach », et son bilan est exceptionnel : un titre NBA avec Dallas en 2011, 943 victoires en carrière et les records de victoires dans deux franchises, les Mavericks et les Pacers.
Justement, avec les Pacers, il a créé la surprise la saison passée avec une place en finale dans la première NBA Cup puis en finale de conférence face aux Celtics. Ses dirigeants sont ambitieux, et ils lui ont donné les moyens de faire encore mieux !
« J’aime notre groupe. La richesse de l’effectif a joué un rôle important pour nous l’année dernière, en nous permettant d’atteindre les playoffs et de franchir deux tours. Nous avons la chance d’avoir des joueurs formidables qui se donnent à fond et comme il faut » explique-t-il. « Nous allons devoir poursuivre dans cette voie cette année, après avoir connu des succès inattendus. Nous nous sommes mis une cible dans le dos, ce qui est très bien. Mais nous devrons nous assurer que nous gardons la même longueur d’avance. »
L’année de l’explosion pour Mathurin ?
Ce qui peut permettre aux Pacers de faire mieux, c’est la prolongation de contrat de Pascal Siakam ou encore le retour de blessure de Bennedict Mathurin.
« Avoir Pascal dès le premier jour est énorme. Notre front office a réussi à prolonger la majorité de nos joueurs en fin de contrat » poursuit Rick Carlisle. « Ben est un vrai compétiteur. Il a observé le succès de l’équipe en playoffs et il a vu ce qui était important. Ce qui sera essentiel pour lui, c’est de jouer vite, de prendre des décisions rapides en attaque et de tirer à 3 points. Sur le plan défensif, nous aurons besoin qu’il soit physique et qu’il soit prêt à affronter des adversaires difficiles. S’il fait tout cela… nous connaissons déjà ses capacités. »
Haliburton va découvrir la pression
Enfin, il y a Tyrese Haliburton, revenu aux Pacers avec une médaille d’or olympique. Grosse révélation de la saison passée, le meneur All-Star sera attendu au tournant, et il devra prouver qu’il peut tenir 82 matches.
« Il vient d’avoir 24 ans et il est donc encore très jeune » rappelle son coach. « Le défi, c’est que lorsqu’on a du succès, on veut en accumuler d’autres. C’est un joueur sur lequel l’autre équipe se concentre vraiment. Ils jouent de façon physique contre lui. Ils font tout ce qui est possible pour le perturber. Il doit relever le défi d’affronter le meilleur défenseur de l’équipe adverse pratiquement tous les soirs. L’année dernière, il a dû faire face à des blessures. Cet été, il a beaucoup travaillé sur son corps. Il s’est renforcé et espère devenir de plus en plus endurant. Je sais que c’est l’une de ses priorités. Et son expérience avec l’équipe olympique cet été doit lui donner beaucoup de confiance. »