Il y a une semaine, Adam Silver expliquait que le « bureau directeur » de la NBA n’était pas encore prêt à discuter de l’expansion de la NBA, et de la création de deux nouvelles franchises. Pourtant, un mois plus tôt, ce même Silver promettait d’accélérer le processus à partir de novembre.
Selon ESPN, la raison de ce gros coup de frein est simple : la vente annoncée des Celtics. La NBA préfère en effet attendre de connaître le montant pour lancer la création des deux franchises.
Rappelons que Seattle et Las Vegas tiennent la corde (Mexico étant la solution de repli) pour devenir les 31e et 32e franchises, et si tout se passe bien, la NBA passerait à 32 équipes au début de la saison 2027/28.
Un énorme gâteau à se partager en 30, puis 32
Mais pourquoi attendre la vente des Celtics ? Tout simplement parce qu’elle pourrait atteindre des records, et que le montant constituera une nouvelle référence en termes de valeur des franchises.
Pour l’instant, cette référence est basée sur la vente des Suns en 2023, pour 4 milliards de dollars. Pour la franchise de Boston, le rachat pourrait carrément atteindre les 6 milliards de dollars !
Actuellement, toutes les équipes de la NBA possèdent 3.3% de la ligue et se partagent les milliards de recettes en conséquence. Répartir ces revenus entre 32 équipes réduit légèrement le partage, mais sur plusieurs décennies, ces points de pourcentage représentent des sommes considérables.
Chaque franchise pourrait toucher 300 millions de dollars
Cependant, la vente des Celtics va modifier le cahier des charges et les potentiels investisseurs à Seattle et Las Vegas devront sans doute verser chacun 5 milliards de dollars à la ligue pour la création de leurs franchises. ESPN parle d’un montant total de 10 milliards, et ce serait la fourchette basse !
Du même coup, comme chaque équipe NBA touche 3.3% des revenus de la ligue, la création de deux franchises serait synonyme d’un joli chèque de 300 millions de dollars pour chaque franchise existante.
De quoi faire passer la pilule d’un partage des revenus, notamment des droits TV, de 30 à 32. Même si, selon ESPN, des propriétaires restent sceptiques sur l’intérêt financier, à long terme, de l’ajout de deux nouvelles franchises.