Il y a bientôt un mois, Stephen Curry mettait fin aux rêves de médaille d’or de l’Equipe de France avec un « money time » exceptionnel : quatre paniers à 3-points en moins de trois minutes ! Le meneur des Warriors a multiplié les exploits en demi-finale et en finale pour sauver Team USA, et rentrer au pays avec sa première médaille d’or olympique.
« Cette médaille d’or olympique est sans aucun doute la cinquième sur la liste des titres, mais elle suscite une émotion différente parce qu’il y a quelque chose de spécial dans le fait de représenter son pays sur la scène internationale et d’entendre le slogan « USA » partout où l’on va » confie-t-il à Stephen Colbert. « Je peux entrer dans n’importe quelle salle et entendre « USA », et c’est quelque chose que je ne considère pas comme acquis ».
Quand LeBron donne confiance à Curry
Il est aussi revenu sur ses rapports avec LeBron James. Adversaires depuis toujours, ils ont appris à se connaître et s’apprécier, et une amitié est née. « Il a eu un discours positif. Nous étions en train de gagner et je jouais mon rôle en posant des écrans, en jouant dur, mais je ne mettais pas mes tirs. Je savais qu’à un moment donné, il faudrait que je réussisse des tirs, car c’est pour cela que je suis ici. Après le match contre Porto Rico, j’ai participé à une interview et on m’a demandé : « Qu’est-ce qui ne va pas avec ton tir ? Tu t’inquiètes ? J’ai répondu : « Non, nous sommes en train de gagner et je sais qu’une rafale va arriver ». Dès que j’ai dit cela, LeBron est passé derrière moi et m’a dit : « Bien sûr que oui ». Cela m’a donné beaucoup de confiance. J’ai été pris au dépourvu parce que j’ai dû m’habituer à apprécier ce joueur après toutes nos batailles. Mais ça m’a donné confiance et c’est arrivé au bon moment. »
Garder le meilleur pour la fin
A propos de cette « rafale » de tirs primés, Curry rapport une réflexion d’Anthony Edwards. « Il m’a dit en plaisantant qu’on ne m’avait vu qu’à Paris lors des trois derniers jours parce que j’avais gardé tous mes tirs pour les deux derniers matches. C’était assez amusant parce que je n’ai pas bien tiré lors des quatre premiers matches. Je crois que je n’ai mis que cinq tirs à 3-points, mais j’en ai mis 16 lors des deux derniers matches. Alors oui, j’ai un peu visualisé cela. Chaque fois que le moment l’exige, je vais shooter. C’est ce que je fais, et c’est ce que j’ai toujours fait. »
Crédit photo : FIBA