Pré
saison
Pré
saison
IND58
MEM72
ATL40
PHI48
BRO37
WAS43
MIL22
CHI22
LAC
DAL4:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.44NEW2.45Pariez
  • LOS1.94MIN1.71Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Chez les Sheppard, le basket, c’est dans les gènes !

NBA – Troisième choix de la Draft, Reed Sheppard est le fils de Stacey et Jeff Sheppard, deux basketteurs de renom à l’université de Kentucky.

Reed SheppardLa Draft 2024 a apporté son nouveau lot de « fils à papa » avec, évidemment, Bronny James, mais aussi Zaccharie Risacher, Stephon Castle ou encore Devin Carter et Reed Sheppard. Choisi en 3e position, le rookie des Rockets a la particularité d’être nés de deux parents basketteurs, Jeff et Stacey.

Le papa a gagné deux titres NCAA, et il avait même été élu meilleur joueur du Final Four 1998 avec Kentucky. Sa carrière NBA sera beaucoup moins reluisante avec seulement 18 matches pour 2.2 points de moyenne. Quant à la maman, elle fait toujours partie des dix meilleures marqueuses de l’histoire de l’université de Kentucky, et elle en est toujours la numéro 1 aux interceptions, et la 4e aux passes.

« Tout le monde à la maison me dit que je joue comme ma mère », confie Reed Sheppard. « Elle jouait de la même manière. Et puis certains, qui ne connaissent pas vraiment ma mère, me disent que je joue comme mon père, parce que c’est tout ce qu’ils connaissent ».

Le portrait craché de sa mère

Qu’en pense John Calipari qui connaît les parents, et a eu le fils sous ses ordres ?  « Au niveau des mains et du feeling pour le basket, il joue exactement comme sa mère Stacey. Vraiment, tout comme elle. Sa façon de mettre ses mains sur le ballon, les interceptions, les sensations, et tout le reste… Son père Jeff pouvait marquer, mais il n’avait pas le physique de son fils. »

Aujourd’hui, c’est Ime Udoka qui prend la suite de John Calipari pour coacher Reed, et l’entraîneur des Rockets reconnaît que le couple Sheppard lui a mâché le travail. « Nous avons eu un dîner hier soir au cours duquel nous avons rencontré la famille », raconte le coach. « Stacey lui a dit plusieurs fois : ‘Tu ne peux pas être mou !’, et c’est pourquoi j’ai ri. Je sais qu’il l’a entendu toute sa vie. Je l’ai entendu environ cinq fois hier soir. Je sais que je n’ai pas besoin de le lui dire. S’il devient mou, je n’ai qu’à appeler sa maman ».

Reed Sheppard reconnaît que c’est bel et bien sa maman qui s’est le plus occupé de lui.

« J’ai beaucoup appris de mes parents, et davantage de ma mère que de mon père. Ils étaient tous les deux très liés au basket. La chose la plus importante qu’ils m’ont apprise, c’est de me donner à fond, d’être compétitif, de ne pas laisser quelqu’un me dominer. Peu importe si quelque chose fait mal, il faut se battre. Il ne faut pas être mou. C’était l’un des plus grands mots de papa, de maman et de papa. Il ne faut pas être mou. Au niveau de l’intelligence de jeu, c’est en grande partie grâce à maman, et je l’en remercie. Je leur suis très reconnaissant à tous les deux tout au long de ce parcours. Ils m’ont soutenu pendant tout ce temps. »

Comme Bronny James, il est sous pression depuis tout jeune

Pour sa maman, les déplacements en voiture, lorsqu’elle emmenait Reed à des tournois AAU, ont joué un grand rôle.

« Cela remonte à tous les voyages que Reed et moi faisions en voiture pour nous rendre aux tournois de l’AAU », confie-t-elle. « Nous décortiquions tout ce qui se passait pendant les six matches en deux jours, comment on passe de l’attaque à la défense, comment on se prépare mentalement à entrer sur le terrain. Tout était dans ces déplacements : comment mieux faire ceci ou cela ».

Et maintenant que le fils quitte le nid, comment voit-elle les choses ? « Il connaît déjà la pression, avec ce qu’il a subi dans l’État du Kentucky où il a commencé au collège, et tout le monde venait au gymnase pour le regarder jouer. Il y avait toujours des commentaires positifs ou négatifs. À l’université, cela a été amplifié à grande échelle. Je pense que cela l’a préparé pour la suite. Mentalement, émotionnellement et physiquement, il est prêt. »

C’est ce que pense Ime Udoka, et c’est pour ça que les Rockets ont conservé ce 3e choix, et qu’ils ne voulaient que lui.

« Beaucoup de choses chez lui sont remarquables comme son tir et son intelligence de jeu. Ses parents lui ont donné une bonne formation. Il a été bien élevé dans une famille de basketteurs au Kentucky. Toutes ces choses ont été remarquées. Et puis on apprend à connaître la personne. C’est une combinaison parfaite ».

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →