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En quelques minutes, les Warriors ont échangé leur 52e choix… avant de le racheter

Draft – Les Californiens ont ainsi pu mettre la main sur Lindy Waters III en provenance du Thunder, avant de pouvoir sélectionner le pivot Quinten Post à la Draft.

Warriors - Quinten Post Les Warriors ne disposaient que d’un choix durant cette Draft, mais ils sont quand même repartis avec deux joueurs. En amont du second tour d’hier, les Californiens ont échangé leur 52e pick au Thunder pour mettre la main sur Lindy Waters III.

Le 52e choix a ensuite pris la direction de Portland, à l’issue d’une autre transaction menée par le Thunder, puis… a été récupéré par les Warriors. Ces derniers ont envoyé du cash à des Blazers, sans doute rassasiés de leur sélection de jeunes plus tôt.

Résultat : les Warriors ont sélectionné le pivot de Boston College, Quinten Post. Les Warriors ont ainsi récupéré deux joueurs de rotation potentiels.

Le premier est un arrière qui a montré par séquence sa capacité à scorer lors de ses trois saisons disputées au Thunder. Durant son année rookie, avant laquelle il n’avait pas été drafté, il avait tourné à 8 points de moyenne (25 matchs) au cœur d’une débandade collective.

Capables de sanctionner de loin

Moins utilisé la saison passée malgré son adresse longue distance (43.5%), Lindy Waters III était apprécié, et donc surveillé, « depuis un moment » par les Warriors. « On pense qu’il correspond à l’ensemble des qualités qu’on recherche. De la taille, du tir, mais pas seulement. Il joue des deux côtés du terrain, il coupe. Il joue le style qu’on veut jouer », justifie le GM Mike Dunleavy Jr.

Dans un autre registre, Quinten Post, qui avait effectué un test chez les Warriors, est également capable de sanctionner de loin. Au cours de sa cinquième année universitaire, il tournait à 17 points et 8 rebonds de moyenne, tout en tournant à 43% de réussite à 3-points.

Le GM, qui ne précise pas la nature du contrat (« two-way contract » ?), le voit également comme un bon passeur. « On croit en son tir. Son adresse aux lancers est très bonne (79%). Idem pour son pourcentage sur le ‘pick-and-pop’. On ne veut pas de joueurs unidimensionnels », poursuit le dirigeant dont le rookie pourrait s’inspirer du parcours de Trayce Jackson-Davis l’an dernier.

Un enjeu financier

Au-delà de l’aspect sportif, il y a l’enjeu financier. The Athletic explique qu’en utilisant du cash pour racheter leur pick, en vertu des nouvelles restrictions punitives de la convention collective, les Warriors sont désormais plafonnés au « second apron ». La masse salariale de leur effectif ne peut dépasser 189,5 millions de dollars au total pour la saison à venir.

« On est conscient de ce que cela a fait. En même temps, on est raccord avec ça. Pour rester sous le deuxième seuil, il y a beaucoup d’argent à dépenser pour construire une bonne équipe. On est également conscients de l’aspect restrictif et prohibitif de la situation », note Mike Dunleavy Jr.

Son équipe pèse aujourd’hui environ 177 millions de dollars, avec 12 joueurs dans l’effectif, y compris les 30 millions de dollars non garantis dus à Chris Paul, dont le contrat est entièrement garanti ce vendredi.

Mais comme évoqué auparavant, le dirigeant a confirmé qu’il était encore possible que les deux parties s’entendent pour repousser cette date butoir.

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