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Pour LeBron James, la limite d’âge en WNBA permet de créer des « icônes » en NCAA

NCAA – LeBron James estime qu’il n’y a pas de différence entre le basket universitaire féminin et masculin. À l’exception de l’âge auquel les joueuses peuvent passer pro.

LeBron JamesLe basket féminin NCAA surfe sur la vague d’une superbe génération et attire bien des regards ces derniers mois. Interrogé après la victoire des Lakers contre Washington sur ce qui fait sortir le tournoi féminin du lot, LeBron James a expliqué ne voir qu’une seule différence avec leurs homologues masculins. Pour le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, c’est l’âge d’entrée dans le monde professionnel qui change tout.

« Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de différence entre les hommes et les femmes au niveau universitaire » assure LeBron James. « La popularité du basket féminin vient des icônes que le basket féminin possède. Quand vous voyez Angel Reese, JuJu Watkins, Caitlin Clark, Paige Bueckers, Cameron Brink de Stanford pour ne citer qu’elles, la joueuse de première année à Notre Dame (Hannah Hidalgo)… Comme elles n’ont pas la possibilité d’aller tout de suite en WNBA et qu’elles doivent rester quatre ou trois ans… Attendre 22 ans c’est ça ? Vous pouvez devenir une véritable icône au sein d’une université. Et c’est ce que l’on adore. C’est pour ça qu’on aime le basket féminin. »

Pas de « one-and-done » chez les femmes

Bien placé pour évoquer la question de l’éligibilité, lui qui avait rejoint la NBA après le lycée, LeBron James semble donc saluer cette limite d’âge imposée par la ligue féminine. En 2022, pourtant, il s’en était agacé sur Twitter : « Je suis assis après avoir regardé la draft WNBA l’autre jour à me demander, bon sang, mais pourquoi les jeunes joueuses doivent rester à l’université quatre ans avant de passer pro ??!!! »

« Chez les garçons aussi, on voit désormais des joueurs qui restent plus longtemps en NCAA, qui passent par le portail de transferts, et c’est parfois difficile à suivre », a repris LeBron James. « Ce n’est pas un JJ Redick ou un Shane Battier qui avaient fait des cursus complets à Duke et sont revenus pendant quatre ans, ou un Mike Bibby à la fin des années 90. C’est juste une époque différente entre les jeunes joueurs et les jeunes joueuses. Quand les garçons font une première grosse saison à la fac’, ils vont en NBA. Alors que les filles comme JuJu Watkins, elle ne peuvent pas aller directement en WNBA. Si elle le pouvait, peut-être qu’elle le ferait. C’est là qu’est la différence. »

La starification n’a pas de genre

LeBron James explique ainsi que s’il y a Caitlin Clark à Iowa, il existe aussi des noms qui attirent les projecteurs chez les garçons, comme Zach Edey à Purdue, et que la starification n’a pas de genre. « Les joueurs et joueuses, en fonction de qui ils sont, vont attirer la curiosité en termes d’audience » estime le joueur des Lakers, avant de poursuivre sur ce que propose la March Madness féminine. « Le Final Eight était fantastique ! Iowa a une super équipe, et c’est parce qu’il y a Clark qu’on a envie de regarder. [….] Les joueuses jouent toujours comme il faut, le jeu de passes, les démarquages, le partage du ballon, leur sens du combat à se jeter sur chaque ballon… »

Alors que la NBA a refusé de modifier l’âge d’inscription à la Draft, la WNBA reste pour le moment fidèle à sa règle des 22 ans au moment de l’inscription à la Draft (20 ans pour les joueuses internationales). Ce qui va permettre à Clark, Reese, Brink et d’autres de pouvoir, enfin, se présenter à la Draft du 16 avril prochain.

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