Le « Big Three » des Suns fait (enfin) de « big » dégâts

86, 78, 56, 91 et 91. Ou le nombre de points marqués depuis cinq matchs en cumulé par Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal, ce qui s’est traduit par cinq victoires des Suns.

Sur une belle dynamique, la franchise de l’Arizona semble clairement monter en puissance maintenant que son « Big Three » est libéré de ses pépins physiques et qu’il peut donc travailler ses automatismes directement sur le parquet.

« C’est la définition même du : ‘Il faut choisir son poison’ » remarquait Devin Booker, en sortie de victoire face aux Pacers. « Nous jouons tous avec une mentalité agressive et ce sera difficile de nous arrêter. Surtout en fin de match, avec des espaces sur le terrain. »

Agresser la défense en permanence

Contre Indiana justement, le « très inhabituel problème » Kevin Durant, dixit Rick Carlisle, a été le plus en vue dans les rangs de Phoenix, qui a ainsi fait preuve d’agressivité pour punir la défense adverse.

« J’ai la sensation qu’ils nous ont défendus en nous suivant à travers les écrans et, quand les équipes jouent de la sorte, nous allons toujours être agressifs » constatait un « KD » auteur de 40 points, à 18/25 au shoot (dont 4/7 à 3-points).

Deux jours plus tôt face aux Pelicans, c’est Devin Booker (52 points) qui avait porté les Suns offensivement et, il y a dix jours face aux Lakers, c’est Bradley Beal (37 points) qui s’était mis en évidence pour mener l’équipe à la victoire.

Un casse-tête pour les adversaires

La preuve que les trois stars de Phoenix peuvent se relayer sans problème d’un soir à l’autre et qu’il faut donc toujours veiller à ne pas en laisser un attraper chaud, sous peine de le regretter automatiquement…

« Ils sont inarrêtables quand il leur faut trouver leurs positions de shoot et, si nous pouvons leur offrir de l’espace pour attaquer le panier, cela rend notre équipe encore plus dynamique » apprécie Kevin Durant, concernant les facilités en attaque de Devin Booker et Bradley Beal.

D’autant que des joueurs comme Grayson Allen peuvent aussi profiter de toute l’attention générée par le « Big Three » des Suns pour sanctionner offensivement. De quoi faire dire à Frank Vogel que son groupe avance dans la bonne direction (7e à l’Ouest, mais avec moins d’un match de retard sur la 5e place).

« C’est super » se réjouit le coach de Phoenix. « Je pense qu’il y a toujours des choses que l’on peut mieux faire, comme des coupes vers le panier pour nous ouvrir davantage le jeu, mais Grayson [Allen] a été capable de faire bon usage de certaines de ces situations de pénétration en sortie de pick-and-pop, et à nous obtenir de belles positions de tir. »