Ce mercredi soir, le Toyota Center sera le théâtre d’un nouveau duel entre deux pivots de la nouvelle génération : Alperen Sengun et Chet Holmgren. Même si le Turc vient d’attaquer sa troisième saison, on oublie qu’il n’a que 21 ans, soit le même âge que le pivot rookie de Thunder. On oublie aussi d’ailleurs qu’ils auraient pu être coéquipiers puisque Alperen Sengun avait été drafté par OKC en 2021 avant d’être transféré aux Rockets.
« Je suis content qu’ils m’aient échangé », reconnaît le Turc. « Je pensais que j’allais faire partie des dix premiers choix. Cela m’a donné de la motivation quand je ne suis pas entré dans le Top 10. Ils ne m’ont pas choisi, et j’ai voulu montrer à toutes ces équipes comment j’allais améliorer mon basket et leur montrer comment je jouais. C’est ce qui m’a motivé pendant mes trois premières années. J’ai gardé cette motivation contre toutes ces équipes ».
Alperen Sengun n’est donc pas forcément plus motivé à l’idée d’affronter le Thunder, mais c’est tout de même une formation qui ne lui réussit pas. En carrière, il tourne à seulement 8.0 points (49% de réussite), 7.3 rebonds et 2.8 passes décisives de moyenne, sur un échantillon de huit matches.
« Les gens m’avaient dit que OKC est une ville ennuyeuse, tellement ennuyeuse »
Récemment, au micro du podcast de Paul George, le jeune intérieur des Rockets avait expliqué que le fait de jouer à Houston, et non à OKC, avait été essentiel dans son intégration aux Etats-Unis.
« Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas jouer là-bas » avait-il tenu à préciser. « C’est juste que si j’avais été là-bas, j’aurais appris l’anglais un peu plus lentement car les gens m’avaient dit que OKC est une ville ennuyeuse, tellement ennuyeuse. Mais ils me disaient aussi que la franchise était bonne, et qu’on pouvait s’améliorer au basket. Mais je pensais y apprendre l’anglais plus lentement, contrairement au Texas, où il y avait beaucoup de Turcs, et ils peuvent m’aider dans beaucoup de domaines. »