Pour Mitchell Robinson, le rebond offensif n’a vraiment rien de sorcier

Mitchell Robinson a encore fait une sacrée moisson face à Charlotte : 11 rebonds offensifs. Le pivot des Knicks a donc récupéré 78 shoots ratés de son équipe depuis le début de saison, ce qui fait de lui, et très largement, le meilleur rebondeur offensif de la NBA, loin devant Ausar Thompson (53), Kevon Looney (52) ou Rudy Gobert (52).

Pour bien situer son impact, qui fait des Knicks la 2e meilleure équipe au rebond offensif de la Grande Ligue (35.5% de shoots récupérés), juste derrière le Jazz, il faut bien comprendre que l’ensemble des joueurs du Thunder ont récupéré 101 rebonds offensifs depuis le début de la campagne. Même chose chez les Bucks !

« C’est juste de l’effort. C’est tout » répond-il toutefois au New York Post. « Si un gars shoote côté gauche, neuf fois sur dix, le ballon finit sur la droite. C’est une question de bon sens. Rien de plus ».

Pas de technique ou de secret donc, pour le pivot. Juste sa taille (2m13), de longs bras, de l’envie et de la logique.

Déjà le 3e meilleur rebondeur offensif de l’histoire des Knicks

Néanmoins, avec ses 6 prises offensives par match depuis le début de la saison, Mitchell Robinson est déjà le 3e meilleur rebondeur offensif de l’histoire du club. Avec 1 116 prises de ce côté du parquet, il vient ainsi de dépasser Bill Cartwright (1 112) et reste seulement derrière Charles Oakley (2 580) et Patrick Ewing (2 568).

« Il sera en haut de cette liste à la fin », assure Tom Tom Thibodeau. « Il a connu une année exceptionnelle l’année dernière, les gens n’ont pas reconnu à quel point il jouait bien. Je pense que cette année, il est passé à un autre niveau. Il a beaucoup progressé. Il est essentiel pour notre équipe. Ses coéquipiers, les entraîneurs et l’organisation l’apprécient beaucoup pour toutes les petites choses qu’il fait afin d’aider l’équipe à réussir. »

Il faut dire que Mitchell Robinson a besoin de ces rebonds offensifs pour être impliqué offensivement à New York. Les Knicks n’ont aucun système pour lui et ses points viennent donc soit lorsqu’il remonte après avoir pris le rebond offensif, ou lorsqu’il est servi dans la raquette, au sol ou dans les airs, lorsque son joueur vient en aide.

Son impact au rebond mais également à la dissuasion, couplé au fait que les Knicks ont la 5e meilleure défense de ce début de campagne, en font donc un candidat légitime pour les All-Defensive Teams.

« Je suis un défenseur, donc c’est un de mes objectifs. C’est pour ça que j’essaie d’éviter d’avoir des problèmes de fautes, autant que possible. D’être intelligent. Je ne peux pas bloquer tous les tirs mais je peux les gêner. »