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Avec le « corner crashing », le rebond offensif revient à la mode !

NBA – Devenu facultatif car les entraîneurs privilégient le repli défensif, le rebond offensif revient à la mode grâce aux ailiers placés dans les corners.

Ausar Thompson, le roi des ailiers au rebondIl y a six mois, Derrick White permettait aux Celtics d’arracher un Game 7 face au Heat, en finale de conférence. Placé dans le « corner », le meneur/arrière de Boston s’était jeté au rebond offensif pour remettre le raté de Marcus Smart dans le cercle et permettre à Boston de croire au miracle.

Ce qu’on a oublié, c’est que, quelques possessions avant, Jaylen Brown avait aussi récupéré un rebond offensif majeur, en plongeant également depuis le « corner » pour récupérer un raté de Jayson Tatum.

« Ce qui arrive, quand on ne shoote pas bien, c’est que les gars adhèrent à cette idée des opportunités sur le « corner crashing », et ça nous donne une chance » réagissait Joe Mazzulla en conférence de presse. « Ce sont des choses importantes. On en a déjà eu dans le Game 5, et on en a encore eu davantage ce soir. »

Le repli défensif avant tout

À Utah, son ancien compère sur le banc des Celtics, Will Hardy, avait aussi évoqué ce « corner crashing », soit le fait pour les joueurs placés dans les coins de se précipiter au rebond offensif.

C’est que le rebond offensif fut plus ou moins « abandonné » avec l’explosion du tir à 3-points en NBA. Avec le développement du « small ball » et de plus en plus de joueurs placés derrière la ligne à 3-points en attaque, aller au rebond offensif n’était pas vraiment une priorité pour les coachs, qui mettaient surtout l’accent sur le repli défensif, pour éviter que des joueurs ne se retrouvent dans le « No Man’s Land » ou la « Zone of Death ». Car trop jouer le rebond offensif, cela permettait aux adversaires de jouer davantage de contre-attaques.


Ce qui fait que si les équipes récupéraient 33,5% de leurs shoots ratés à la fin des années 1970, ce taux était tombé à 22,2% en 2020, l’année où le rebond offensif fut le plus laissé de côté.

Sauf que depuis, ce taux remonte, et il est cette saison de 24,7%. Et c’est surtout une tendance globale.

Le rebond offensif en hausse

En 2019, Jim Boylen, alors à la tête des Chicago Bulls (il sera viré à la fin de saison…) expliquait d’ailleurs vouloir expérimenter le « corner crashing » en Summer League.

« Je me sers de la Summer League pour expérimenter les choses que je veux faire et essayer. Une chose que nous n’avons pas encore essayée, mais que les stats avancées disent qu’il faut faire, c’est le « corner crash », c’est-à-dire que nous envoyons un joueur différent au rebond offensif. Nous allons le tester cet été. »

Une option pour les shooteurs faibles

Désormais, les équipes ont passé la phase de l’expérimentation et le « corner-crashing » s’est imposé en NBA, comme le montre Mo Dakhil dans un article très intéressant sur The Athletic.

Derrière Mitchell Robinson (78 prises en attaque depuis le début de saison), le meilleur rebondeur offensif de la ligue est ainsi un ailier, le rookie Ausar Thompson, qui a déjà capté 52 rebonds offensifs du haut de ses 2m01. Le joueur des Pistons a un vrai sens du rebond, et il utilise ainsi le « corner crashing » à merveille.

Il n’est toutefois pas le seul puisqu’aux Lakers, Jarred Vanderbilt et Rui Hachimura sont des spécialistes, tout comme Scottie Barnes aux Raptors ou encore Torrey Craig chez les Bulls.

C’est que le « corner crashing » a plusieurs avantages. Déjà, les joueurs qui sont dans les coins en attaque ne sont pas les mieux placés pour assurer le repli défensif, et s’ils sont athlétiques et qu’ils ont un bon sens du rebond, leur demander de tenter de récupérer les ratés de leurs coéquipiers est finalement plus utile que de leur demander d’assurer le repli défensif. Surtout que même s’ils ne récupèrent pas le rebond, ils peuvent gêner la relance.

Et puis, il ne s’agit pas uniquement d’une stratégie au rebond. Pour des shooteurs faibles (Ausar Thompson ne tourne par exemple qu’à 14% de réussite à 3-points…), couper depuis le « corner » lorsqu’un coéquipier pénètre est également une façon d’être davantage utile offensivement avant même que les tirs ne soient pris, en proposant notamment une option de passe vers le cercle, afin également de mobiliser un défenseur qui aurait sinon tendance à faire l’impasse sur eux pour venir en aide et ainsi densifier la défense sous le cercle.

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