Des chercheurs de l’université de Berkeley, en Californie, avaient étudié l’année dernière les rapports entre coéquipiers durant les matchs NBA. Ils en avaient d’ailleurs déduit que plus les joueurs interagissaient entre eux (tapes dans les mains, accolades…) et mieux l’équipe fonctionnait.
L’an passé, les Lakers et les Celtics étaient les deux équipes les plus tactiles de la NBA, et on les a retrouvées en Finales. Alors, le Wall Street Journal a eu l’idée de faire l’analyse pour les deux finalistes de cette année. Et, à ce jeu-là, c’est Dallas qui sort grand vainqueur après les trois premiers matchs.
Selon les chercheurs de Berkeley, plus des coéquipiers ont des contacts entre eux, et plus ils sont amenés à jouer en équipe et à partager le ballon. Du coup, ils joueraient mieux et gagneraient plus de matchs.
Ça parait surtout être une volonté d’encouragement, même si cela dépend évidemment des équipes. En tout cas, il apparait que les Mavericks sont beaucoup plus tactiles que le Heat, avec Tyson Chandler qui mène la danse. Le pivot de Dallas a ainsi effectué 90 contacts avec ses coéquipiers en 3 matchs (soit 38,6 par 48 minutes) et Dallas, en général, 250.
Du côté de Miami, c’est Chris Bosh qui est leader avec 49 contacts (20,3 par 48 minutes). Mais, ce qu’on remarque surtout, c’est que les Mavericks tendent globalement à initier plus de contacts avec leurs coéquipiers (250 contre 134). Les Mavericks sont-ils plus soudés ? Pas forcément. Ils semblent juste avoir plus besoin de s’encourager mutuellement. Et Tyson Chandler, dans ce rôle, est parfait.