41% de réussite dont 23% de loin, deux joueurs seulement à 10 points ou plus, 72 points inscrits au total…
Tel est le tableau peu reluisant de la prestation offensive de la Finlande, pour son démarrage de Coupe du monde face à l’Australie. Mais la défense de cette dernière, qui a contenu Lauri Markkanen à 19 points à 7/17 aux tirs, y est beaucoup.
L’entrée en jeu de Josh Green, l’activité de Xavier Cooks et le pressing de Jack White sur le porteur de balle ont fait basculer le match en faveur des Boomers. Ils ont tous contribué à la très grosse prestation défensive des Australiens en seconde période, où le match a définitivement basculé en leur faveur : 14 points encaissés dans le troisième quart-temps, et 18 dans le dernier.
« Au milieu du second quart-temps, on les a limités à un tir par possession. On a commencé à enchaîner les stops défensifs, c’est là où on est à notre meilleur, pour courir en transition. Je pense que ce temps fort à la fin du deuxième quart-temps nous a porté dans le troisième et quatrième quart-temps », apprécie Josh Giddey, qui a frôlé le triple-double (14 points, 9 rebonds et 8 passes).
Connu pour être un coach tourné vers la défense, Brian Goorjian ne va pas bouder son plaisir. Le sélectionneur estime d’ailleurs n’avoir jamais disposé d’une équipe aussi polyvalente en défense.
Lors de leur précédente virée internationale majeure, ses joueurs avaient décroché la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, après un dernier carton à 42 points de Patty Mills.
« La performance de Patty était extraordinaire mais on n’avait pas Dante Exum et Matisse Thybulle. On n’a jamais eu cette taille et ces qualités athlétiques. C’était différent pour l’Australie. Maintenant, vous ajoutez Josh Green, Xavier Cooks et Jack White. On a plus de profondeur, on peut changer en défense, même notre meneur de jeu mesure 2m03 », rappelle l’entraîneur en parlant du coéquipier de Shai Gilgeous-Alexander au Thunder.
« On manque de taille sur les postes 5 et 4, mais la polyvalence… Je n’ai jamais eu une telle polyvalence, ni la profondeur que j’ai maintenant », apprécie le coach dont l’équipe va chercher à confirmer cette bonne première impression, demain, face à une attaque plus redoutable : celle de l’Allemagne.