En revenant de 29 points, les Grizzlies signent le plus gros comeback de la saison

On le sait : les gros comebacks sont de plus en plus courants en NBA. Dernier exemple en date à San Antonio, renversé par Memphis après avoir pourtant mené de 29 points (84-55) dans le troisième quart-temps.

Les Grizzlies ont même remonté un déficit de neuf points dans la dernière minute du quatrième quart-temps pour arracher la prolongation, et finalement l’emporter.

« On s’est réuni à la mi-temps, on s’est regroupé, on en a parlé » explique Jaren Jackson Jr. pour expliquer le sursaut de son équipe. « On est revenu en furie pour la seconde mi-temps. Si vous vous battez suffisamment longtemps, vous allez finir par faire du bruit. »

Taylor Jenkins a ainsi laissé ses joueurs parler de leur première mi-temps ratée dans les vestiaires.

« Ça a vraiment débuté à la mi-temps. On n’a pas regardé de vidéos. J’ai juste laissé la place aux joueurs en leur demandant ce qu’ils avaient à dire. Il y a quatre ou cinq gars qui ont parlé, en expliquant que notre première mi-temps était inacceptable. Nous étions trop décontractés, nous ne communiquions pas, nous n’exécutions pas nos couvertures défensives, nous ne jouions pas de façon physique, nous ne nous faisions pas confiance par la passe. »

« Nous n’aurions pas dû perdre ce match. Nous avions 30 points d’avance, nous n’aurions pas dû perdre… »

Après avoir encaissé 69 points en première mi-temps, les Grizzlies vont se reconcentrer pour n’en encaisser que 40 en seconde, dont seulement 16 dans le dernier quart-temps.

De quoi effacer le comeback de 28 points des Nets face aux Celtics pour signer le plus gros comeback de la campagne. Évidemment, du côté des Spurs, le sentiment était complètement différent…

« Nous avons été compétitifs toute l’année », pestait un Zach Collins très frustré. « Nous n’aurions pas dû perdre ce match. Nous avions 30 points d’avance, nous n’aurions pas dû perdre… »

Plus philosophe, Gregg Popovich était plutôt fier de ses joueurs.

« Nous nous sommes un peu relâchés », concluait le coach texan. « Dans la dernière ligne droite, ils ont réussi des tirs, ils ont mis trois tirs à 3-points d’affilée, il faut leur tirer notre chapeau pour ça. C’était un grand match. Nous avons beaucoup appris en nous battant aussi durement. Je suis fier de les joueurs. Ils ont fait du bon travail. »

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