Chicago - Miami : le patron, c'est LeBron James (29 pts, 10 rbds) • Basket USA

Bien que diminué par une angine, LeBron James a fait oublier la fessée du Game 1 et remis les deux équipes à égalité. Dans le money-time, le numéro 6 floridien a débloqué la situation en marquant 9 des 11 derniers points de Miami.

A l’image de Derrick Rose (7/23 aux tirs), les Bulls n’ont que la maladresse pour seule réponse. En s’imposant 85-75 à l’United Center, le Heat récupère l’avantage du terrain et surtout la confiance avant le Game 3.

On attendait une réaction, un message de la part des Three Amigos dès le début du match. Le Heat se concentrait sur la finition dans la raquette pour mener de 5 points (14-9). La défense de Chicago se mettait progressivement en place et poussait Miami à la faute. Deng sonnait la révolte sur un dunk surpuissant en transition. Boozer et Rose emboîtaient le pas et passaient un 8-1 à leur adversaire. Sur un 3-points du milieu de terrain au buzzer du premier quart, le précieux Luol Deng donnait 7 points d’avance aux locaux. Miami allait devoir montrer bien plus de choses pour enrayer la machine de l’Illinois (26-19).

D-Wade a du répondant

En deuxième quart, on inverse les rôles. L’intensité défensive est à mettre à l’actif du Heat. Chicago commençait à perdre pied, et devait s’en remettre au talent de D-Rose pour rester dans le coup. Pour lui répondre, D-Wade, montait également en puissance (12 pts en 2ème quart). Mangés au rebond en début de match (14 prises à 9 dont 7 offensifs pour les Bulls), les hommes d’Erik Spoelstra redevenaient maîtres dans leur peinture et forçaient Rose, Korver et compagnie à arroser de loin. Le Heat rejoignait les vestiaires avec deux petits points d’avance, dans un quasi remake de la première mi-temps du match 1 (48-46).

Haslem a retrouvé ses cannes

Tombé à 38 % à la pause, le pourcentage au tir de Chicago n’inspirait pas confiance. Cette maladresse allait poursuivre les coéquipiers de Joakim Noah en 3ème quart. Ouverts à 3 points ou près du cercle, Rose, puis Deng vivaient un cauchemar. Rose ne trouvait plus de solution. De retour dans la rotation depuis deux semaines, Haslem signait l’action du match avec un block magstral sur Rose suivi d’un dunk rageur en contre-attaque. La formation floridienne enchaînait 4 contre-attaques après interceptions. Au départ de ce 10-0 infligé aux Bulls, Udonis Haslem finissait le boulot par un nouveau smash sur la tête de Rose (67-56). Avec 11 points à 4/4 au tir en troisième quart, Haslem croyait avoir fait le plus dur.

LBJ au-dessus de la mêlée

[pub_300_video] Chicago jetait ses dernières forces dans la bataille. L’énergie de Rose et Gibson permettait aux supporters de Windy-City de continuer à y croire. Haslem commençait à montrer des signes de fatigue. Plus inquiétant en revanche, l’absence des Three Amigos à la marque en début de quatrième quart (0/5), qui permettait aux Bulls de revenir à égalité à l’entrée du money-time (73-73). Pendant 5 minutes, le Heat n’arrivait plus à marquer, jusqu’à l’arrivée de son messie. LeBron James envoyait un premier missile à 3 points, avant de ridiculiser Rose puis Deng en un contre un. Quand le King est à ce niveau de confiance, difficile de l’arrêter. Miami conclut le match par un 11-2 avec 9 unités de son numéro 6. Un match compliqué, débloqué par le talent d’un homme, mais une victoire 85-75 méritée pour le Heat qui a maîtrisé son sujet face à des Bulls fâchés avec leur shoot.

« J’ai travaillé tout ce temps pour revenir. J’ai du être patient. Le résultat est là aujourd’hui, et je remercie mes coéquipiers de m’avoir fait confiance. Ma contribution n’aurait rien signifié si nous n’avions pas eu la victoire. Pas de rebond, pas de bagues, on devra maîtriser notre raquette pour remporter cette série, il n’y a pas de secrets », déclarait le facteur X de ce match, Udonis Haslem, de retour à son meilleur niveau.

Chicago redescend de son nuage après son entrée en matière détonante. Miami est désormais en position de force, mais comme l’a rappelé LBJ : « la série ne fait que commencer ».

A méditer jusqu’à dimanche soir…