Au cours de la saison dernière, on a appris que les Lakers avaient été tout proches de signer DeMar DeRozan. Déterminé à monter un « Big Three », LeBron James avait joué les recruteurs en invitant chez lui l’ancien arrière des Raptors, et il s’était aussi entretenu avec Damian Lillard. Finalement, ce sera Russell Westbrook, et au micro de JJ Redick, DeMar DeRozan révèle que tout était bouclé pour son arrivée…
« À ma connaissance, c’était finalisé. Je suis parti au Mexique pour évacuer tout ça et me préparer pour la suite. J’étais là à me dire que j’allais prendre quelques jours pour souffler » raconte la star des Bulls. « Un matin que j’étais au lit, j’ai reçu un appel de Kyle Lowry et il me dit : ‘Les Lakers viennent de récupérer Russ. Il se passe quoi ? Je pensais que c’était bon pour toi’. »
Zach LaVine le rassure
DeMar DeRozan regarde son téléphone, et il n’arrive pas à y croire. Les Lakers ne l’appellent plus, et il sait que la venue de Russell Westbrook bloque sa situation : « Dans ma tête, c’est la seule option. Après ça, j’étais vraiment perdu. Je n’avais même pas envisagé autre chose parce que je laissais cette situation se régler tout seul. »
DeMar DeRozan rentre du Mexique, et il a la confirmation que les Lakers ont soudainement changé leurs plans. Il faut envisager un plan B, et ce sera Chicago pour un beau contrat de 81 millions de dollars sur trois ans. Mais avant, il avait passé un coup de fil à Zach LaVine pour s’assurer qu’il serait là sur le long terme. L’arrivée de Lonzo Ball l’a aussi rassuré car il voulait jouer avec un vrai meneur de jeu.
Une vengeance personnelle
La suite, on la connaît… DeMar DeRozan réalise tout simplement sa meilleure saison en carrière, au point d’être longtemps un candidat au titre de MVP.
En fait, l’arrière All-Star était tout simplement en mode « vendetta ». Notamment parce qu’une équipe lui avait proposé le salaire minimum ! Une autre, intéressée, n’avait pas mieux à lui proposer.
De qui s’agit-il ? DeMar DeRozan ne donne pas de noms mais il donne un indice : « J’étais énervé et j’ai essayé de faire en sorte que ce soit visible, surtout quand je jouais contre certaines équipes. C’est facile à trouver parce que j’en ai fait une vengeance personnelle contre une poignée d’équipes. J’en ai retiré une motivation supplémentaire. Au début de la saison, la citation que je lisais chaque jour était tirée du ‘Parrain’ : ‘La vengeance est un plat qui se mange froid’. Et je m’en suis tenu à cela. C’était ma mentalité à chaque fois que j’allais jouer. »
Pour la petite histoire, DeMar DeRozan a particulièrement cartonné l’an passé face aux Clippers, aux Lakers, aux Sixers, aux Bucks, aux Wolves, au Thunder et… aux Spurs.