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La stabilité de l’effectif, une donnée fondamentale dans le succès des Warriors et des Celtics

NBA — Contrairement à celles d’autres anciens finalistes, les rotations des Warriors et des Celtics sont majoritairement composées de joueurs qui n’ont connu aucune autre équipe dans la ligue.

Historiquement, deux modèles de (re)construction s’opposent dans la ligue. D’un côté, des équipes décident de tout miser sur la free agency et/ou le marché des transferts, chamboulant régulièrement leur effectif. De l’autre, des équipes misent tout sur la Draft, conservant la même ossature pendant plusieurs années.

Pour ce qui est justement des deux finalistes NBA de cette année, à savoir Golden State et Boston, il est évident qu’ils ont choisi la deuxième option.

En effet, si l’on se penche sur les rotations des Warriors et des Celtics dans ces playoffs 2022, on se rend compte qu’elles sont majoritairement composées de joueurs qui n’ont connu qu’une seule franchise dans la ligue. Dans le détail, sur les dix joueurs les plus utilisés par les deux équipes jusqu’à présent (au total de minutes), ils sont six à n’avoir joué qu’à Golden State et ils sont carrément sept à n’avoir joué qu’à Boston !

Les concernés ? Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green, Jordan Poole, Kevon Looney et Jonathan Kuminga pour les Warriors ; Jayson Tatum, Jaylen Brown, Marcus Smart, Robert Williams, Grant Williams, Payton Pritchard et Aaron Nesmith pour les Celtics.

À l’inverse, Andrew Wiggins, Andre Iguodala, Otto Porter Jr. et Damion Lee ne répondent pas à ce critère du côté de Golden State. Même chose pour Al Horford, Derrick White et Daniel Theis du côté de Boston.

Phénomène sans lendemain ou nouvelle mode ?

Autant dire que ces Finals 2022, la 76e édition de l’histoire, sont plus que jamais placées sous le signe de la « fidélité » et de la « stabilité ». À tel point que, dans la foulée des finales de conférence Est et Ouest, The Ringer remarquait que pas moins de 70% des minutes des Celtics étaient distribuées à ces joueurs qui n’ont connu que Boston. Pour les Warriors, cette statistique s’élevait quant à elle à 69%.

Parmi les 16 franchises qualifiées pour les playoffs 2022, seuls les Grizzlies (73%) faisaient mieux que Boston et Golden State dans le domaine. Alors que la moyenne de la ligue n’était « que » de 47%.

Intelligemment, Warriors et Celtics ont donc construit patiemment leur succès, sans (trop) dépendre de la free agency et/ou du marché des transferts. Même s’il ne faut pas non plus oublier que, s’ils n’avaient pas récupéré Andrew Wiggins, Al Horford ou Derrick White par ce biais, ils n’en seraient pas là aujourd’hui.

Toujours est-il que, si l’on jette un coup d’oeil dans le passé, on constate que ces Finals 2022 entre Golden State et Boston font partie des plus « stables » de toutes, avec 69.7% des minutes des deux équipes qui reviennent à des joueurs qui n’ont jamais évolué ailleurs.

Dans l’histoire, seules les Finals 1991 entre Lakers et Bulls dépassent ce taux : 69.9%. Alors que la tendance était plutôt à la baisse au XXIe siècle, par rapport aux années 1980 et au début des années 1990.

À noter pour finir que, de tous les finalistes NBA recensés depuis 1984, les 70% des Celtics et les 69% des Warriors de cette année se hissent dans le Top 10 des pourcentages les plus élevés, pour ce qui est des minutes distribuées à des joueurs qui n’ont connu qu’une seule équipe.

Dans ce Top 10, on retrouve les Rockets de 1986 (78%, finalistes), les Bulls de 1993 (77%, champions), les Lakers de 1987 (76%, champions), les Spurs de 2013 (76%, finalistes), les Lakers de 1991 (74%, finalistes), les Lakers de 1988 (74%, champions), les Bulls de 1992 (70%, champions) ainsi que les Lakers de 1989 (69%, finalistes). Deux des plus grandes dynasties de l’histoire sont ainsi bien représentées (Chicago et Los Angeles).

À l’inverse, il reste possible d’accéder au Graal sans donner énormément de minutes à des joueurs qui n’ont évolué qu’au sein d’une seule franchise, car les Bucks de 2021 (18%), les Lakers de 2020 (20%), les Mavericks de 2011 (24%), le Heat de 2006 (29%), les Pistons de 2004 (19%) ou encore les Lakers de 2000 (22%) l’ont prouvé.

Ne reste désormais plus qu’à savoir si le succès de Golden State et Boston va marquer un nouveau tournant dans la méthode de (re)construction des franchises NBA. D’autant plus si Dallas, Denver ou Memphis, trois équipes qui s’appuient beaucoup sur des joueurs qui n’ont joué que pour une seule équipe, parviennent à les imiter à l’avenir. Et ainsi contrecarrer les plans de formations comme Brooklyn, Los Angeles (Lakers et Clippers) et compagnie…

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