Après deux années pénibles, marquées par une édition 2020 annulée à cause de la pandémie de Covid-19 et une édition 2021 qui s’était déroulée dans des salles vides, la « March Madness » marque cette année son retour à la normalité, avec des salles pleines aux quatre coins des Etats-Unis.
À partir de ce mardi 15 mars, 68 équipes, qualifiées à l’issue de la saison régulière, vont s’affronter dans le tournoi final de la saison NCAA. L’objectif : rester invaincu, tour après tour, pour tenter d’être couronné champion national à l’issue du « Final Four », qui se déroulera le 4 avril à La Nouvelle-Orléans. Une édition 2022 pas comme les autres puisqu’elle marque des adieux de Mike Krzyzewski, l’un des plus grands coaches de l’histoire du basket.
Comment se qualifier pour la March Madness ?
Il y a deux manières de se qualifier au tournoi NCAA :
– La première concerne 32 équipes, via les « auto-bids ». Il s’agit des équipes dont la qualification est assurée par leur statut de champion de conférence. Car comme la NBA, la NCAA fonctionne par conférence : il y en a 32 au total en première division, et il y a donc 32 champions de conférences qualifiés automatiquement pour le tournoi final. Ces 32 équipes sont couronnées à l’issue des tournois de conférence de fin de saison, qui se tiennent partout dans le pays durant les deux semaines qui précèdent le début du tournoi NCAA. Par exemple, Gonzaga a remporté la semaine dernière son 8e titre de champion de conférence WCC en neuf ans, et fait donc partie des « auto-bids » automatiquement qualifiés pour la March Madness. Duke, de son côté, a chuté, à la surprise générale, face à Virginia Tech.
– La seconde option concerne les 36 autres équipes, qui ne sont pas championnes de conférences et sont alors sélectionnées « at-large ». Il s’agit d’une méthode de sélection basée sur le jugement d’un comité de sélection. Pour faire ses choix de la manière la plus neutre et objective possible, ce comité s’appuie sur le NET (« NCAA Evaluation Tool »), un outil analytique qui prend en compte divers critères constitutifs de la saison d’une équipe. Les critères principaux sont la difficulté du calendrier et de la conférence dans laquelle une équipe évolue, les différentes blessures à déplorer au cours de sa saison, ou encore la qualité de ses victoires majeures (et de ses défaites, évidemment). De cette manière, le comité établit un classement, et définit alors les 36 équipes qui rejoindront les 32 champions de conférence déjà qualifiés.
Au total, ce sont donc 68 équipes (« Field of 68 ») qui sont sélectionnées pour participer au tournoi NCAA (le « First Four » étant inclus dans le tournoi).
Première étape : le « First Four »
Avant le premier tour, appelé « Round of 64 » (17 et 18 mars), il y a le traditionnel « First Four » (15 et 16 mars). Il s’agit tout simplement d’un tour de barrages qui permet de définir les quatre dernières équipes qualifiées pour le tournoi. Au total, huit équipes prennent part à ces barrages : les quatre équipes les moins bien classées parmi les « auto-bids », et les quatre moins bien classées parmi les « at-large ». Les quatre vainqueurs sont repêchés et intègrent le « bracket » définitif : le tournoi à 64 équipes peut démarrer.
Un exemple récent qu’il est possible d’aller loin en passant par cette phase de barrage : UCLA l’an dernier. Héroïques, les Bruins avaient en effet livré un parcours fantastique tout au long du tournoi, atteignant le « Final Four ». En demi-finale face à Gonzaga, ils avaient frôlé l’exploit mais s’étaient finalement inclinés, foudroyés par un incroyable tir au buzzer, depuis le milieu du terrain, de Jalen Suggs.
LES FAVORIS
Arizona (31-3). Pour sa première saison en tant que « head coach », Tommy Lloyd (assistant à Gonzaga de 2001 à 2021) a fait des miracles avec les Wildcats. Par un jeu offensif léché, exécuté par un effectif à l’accent international (Canada, Estonie, Lituanie, Cameroun et… France !), avec le Canadien Bennedict Mathurin en tête d’affiche (17.4 points, 5.6 rebonds, 2.6 passes), le programme s’est imposé comme une des toutes meilleures équipes du pays. Arizona a survolé la conférence PAC-12 (18-2), remportant le tournoi de la conférence aux dépens de UCLA, et aborde ainsi le tournoi NCAA avec une grosse cote.
Gonzaga (26-3). Invaincus l’an dernier avant de s’incliner lourdement en finale face à Baylor, les Bulldogs font toujours partie des favoris pour l’emporter cette saison. Emmenée par le « freshman » vedette Chet Holmgren, attendu dans le Top 5, et par ses vétérans (Drew Timme, Anton Watson, Andrew Nembhard), l’escouade de Mark Few a livré un nouvel exercice autoritaire en WCC (13-1), avec à la clé un 8e titre de champion de conférence en 9 ans et une nouvelle qualification aisée pour la March Madness. Sauf grande surprise, on devrait très probablement retrouver les Bulldogs à la Nouvelle-Orléans pour le « Final Four ».
Kansas (28-6). Les Jayhawks ont de sérieux arguments à faire valoir. Meilleure équipe de la Big-12 (14-4), la troupe de Bill Self présente le CV d’un potentiel finaliste après une saison maitrisée de bout en bout, conclue par un titre de champion de conférence. Les Jayhawks ont certes perdu certains matches clés face à d’autres gros morceaux cette saison (Kentucky, Texas Tech, Baylor), mais leur solidité offensive et défensive n’est pas remise en cause pour autant. Surtout que Kansas tient dans ses rangs un des meilleurs joueurs du pays en Ochai Agbaji, qui a l’expérience des matches couperets.
Kentucky (26-7). Après un exercice 2020/21 cauchemardesque, Kentucky a retrouvé des standards bien plus habituels cette saison : une solide 3e place en conférence SEC (14-4), des victoires convaincantes (contre North Carolina, Kansas ou Tennessee), une invincibilité à domicile (18-0), et un joueur qui a tout explosé sur son passage en la personne d’Oscar Tshiebwe, un des favoris pour le trophée du meilleur joueur de la saison. Seul bémol : les pépins physiques assez réguliers de Tyty Washington Jr. et Sahvir Wheeler, les deux arrières titulaires et fers de lance de l’attaque de Kentucky. À quelques heures du début du tournoi, ils sont pleinement remis de leurs diverses blessures, et les Wildcats auront besoin que cela reste le cas pour espérer aller au bout.
LES OUTSIDERS
Baylor (26-6). Le tenant du titre est toujours dans les parages ! Malgré les départs de leurs joueurs clés (Mark Vital, Davion Mitchell et Jared Butler) l’an passé, les Bears se sont maintenus dans les hautes sphères de la NCAA, grâce aux apports réguliers des « freshman » Kendall Brown et Jeremy Sochan, mais aussi des plus anciens, comme Flo Thamba, Adam Flager et Matthew Mayer, sans oublier l’ancien meneur de Georgetown, James Akinjo. Malgré quelques défaites douteuses, contre Alabama et Oklahoma State notamment, Baylor a une nouvelle fois régné sur la Big-12 (14-4) et aborde le tournoi NCAA dans une position intéressante : celle du tenant en titre qui n’est pas favori, mais qui n’a rien à perdre.
Duke (28-6). Les Blue Devils retrouvent les sommets. Après une saison 2020/21 ratée, conclue par une non-qualification au tournoi NCAA, Duke a été solide tout au long de l’année, pour la dernière de Coach K. En tête d’affiche, il y a eu bien sûr l’excellent « freshman » Paolo Banchero, un des futurs draftés du Top 5, qui a épaté toute la saison par son jeu déjà prêt pour la NBA. Même si certaines défaites face à des adversaires bien plus faibles sont à noter (Virginia, Miami), il en va de même pour les victoires références : Kentucky et Gonzaga sont tombés face aux Blue Devils. Et malgré la double déception de la fin de saison (défaite face au rival North Carolina pour le dernier match de la saison régulière à Duke, puis défaite en finale du tournoi de conférence face à Virginia Tech), Duke s’est imposé en leader de la conférence ACC, et aborde la March Madness avec des ambitions claires : pour la dernière saison de Coach K, seul un 6e titre de champion national pour l’iconique coach serait une issue acceptable.
Auburn (27-5). La formation de Bruce Pearl a réalisé une excellente saison en SEC (15-3), sous l’impulsion du « freshman » Jabari Smith, potentiel candidat crédible au premier choix de la Draft 2022, et dont l’association avec Walker Kessler a fait de sacrés dégâts dans la raquette. Les vétérans Wendell Green Jr et KD Johnson ne sont pas non plus étrangers au succès d’Auburn cette saison. Bien que parfois trop dépendants du talent offensif de Smith, les Tigers compensent par une défense impitoyable, grâce notamment au rideau de fer dressé par Walker Kessler devant le cercle (4.5 contres). Leur présence au « Final Four » est absolument envisageable.
Wisconsin (24-7). Sortis par le futur champion Baylor dès le deuxième tour l’an passé, les Badgers ont les armes pour aller bien plus loin cette saison. Emmené par l’excellent Johnny Davis, élu meilleur joueur de la saison en conférence Big Ten et que l’on retrouvera sur les parquets NBA dans quelques mois, le finaliste 2015 est parfaitement capable d’atteindre à nouveau ce stade du tournoi cette année. Dominants dans leur conférence (15-5, 1ers), considéré assez unanimement comme la meilleure du pays, les Badgers approchent la March Madness sur un très bonne dynamique. Wisconsin est l’outsider qui fait peur.
Purdue (27-7). Au même titre que Wisconsin, la tenue d’outsider que personne ne peut avoir à affronter durant le tournoi sied parfaitement à Purdue. Sous l’impulsion de l’électrisant Jaden Ivey, promis à une sélection en haut de la « lottery » en juin prochain, qui forme avec le géant canadien Zach Edey un duo létal sur « pick-and-roll », les Boilermakers sont une équipe d’attaque, dont la qualité d’exécution des systèmes n’a peut-être pas d’égal dans le pays. Dans le contexte du tournoi NCAA, où chaque possession compte, quand le rythme offensif a souvent tendance à ralentir pour assurer des tirs propres, cela pourrait les rendre encore plus dangereux. En revanche, des doutes subsistent quant à leur capacité à élever leur niveau de jeu en défense, durant les fins de matches irrespirables du tournoi.
LES 10 JOUEURS À SUIVRE
Johnny Davis (Wisconsin – 20 points, 8.1 rebonds, 2.2 passes). Fraichement élu meilleur joueur de la saison en conférence Big Ten, l’arrière vedette de Wisconsin sera une des attractions de la March Madness. Peu utilisé l’an dernier lors de sa saison freshman, il est cette année celui sur lequel le succès des Badgers repose. Car Wisconsin vivra et mourra selon le niveau de jeu de Johnny Davis : en atteste la défaite surprise contre Michigan State lors du tournoi de conférence Big Ten la semaine dernière, durant laquelle les Badgers n’ont pas réussi à faire la différence en attaque, alors que leur arrière star était à la peine (3/19). Si Johnny Davis va, Wisconsin ira aussi.
Jaden Ivey (Purdue – 17.2 points, 4.7 rebonds, 3 passes). Difficile de trouver un joueur plus électrisant que Jaden Ivey cette saison. Fer de lance de l’attaque des Boilermakers, l’arrière a ébloui le circuit universitaire par ses qualités athlétiques phénoménales. Sorti dès le premier tour du tournoi avec Purdue l’an dernier, il aura à coeur de faire mieux cette année, pour ses derniers matches universitaires avant le grand saut vers la NBA cet été. Attaquant complet, capable aussi bien de finir au cercle que de punir de loin si la défense est laxiste, passeur intelligent sur « pick-and-roll » bien qu’il ne soit pas un vrai meneur de jeu, et défenseur coriace, il sera le coeur et les poumons de son équipe durant les prochaines semaines.
Paolo Banchero (Duke – 17.1 points, 7.7 rebonds, 3.1 passes). À l’instar de nombreux autres « freshman » avant lui, Paolo Banchero va tenter d’emmener les Blue Devils le plus loin possible dans le tournoi NCAA, le dernier de la carrière de Coach K, avant de rejoindre la NBA dans quelques mois. Dominant sans trop de résistance dans une conférence ACC faiblarde, il a surtout marqué les esprits lors des victoires de Duke face à Kentucky et Gonzaga en début de saison, durant lesquelles il a prouvé qu’il pouvait briller dans des matches à enjeu, où la pression et les attentes sont élevées. Bien sûr, le tournoi NCAA est une toute autre paire de manches, mais l’ailier-fort a le talent pour élever son niveau de jeu, et les épaules pour porter Duke au fil des tours.
Jabari Smith (Auburn – 17.1 points, 6.9 rebonds, 1.8 passes). Leader offensif d’une équipe d’Auburn qui a surtout brillé en défense cette saison, le « freshman », pour son premier (et dernier) tournoi NCAA, aura fort à faire. Car si Auburn est avant tout un excellent collectif, c’est tout de même souvent le talent d’attaquant de Smith qui a fait la différence en fin de match pour les Tigers. Face à des défenses qu’il ne connait pas, puisqu’il est habitué aux équipes de la conférence SEC, il sera intéressant d’observer son adaptation durant le tournoi.
Oscar Tshiebwe (Kentucky – 17.3 points, 15.3 rebonds, 1.1 passes). Favori dans la course au trophée du meilleur joueur NCAA, le pivot congolais a livré une saison absolument exceptionnelle. Auteur de 27 double-double, le record « all-time » du programme de Kentucky, il a écrasé, semaine après semaine, les défenses adverses, comme en atteste ses 17 points et 15 rebonds de moyenne. Bien que le succès des Wildcats cette saison repose sur un collectif, où le danger en attaque peut provenir de partout, Tshiebwe sera incontestablement le point d’ancrage de John Calipari durant le tournoi. Si le pivot évolue ces prochaines semaines au même niveau que durant la saison régulière, Kentucky peut confortablement viser le Final Four.
Ochai Agbaji (Kansas – 19.8 points, 5.2 rebonds, 1.7 passes). Élu meilleur joueur de la saison en conférence Big-12, l’arrière de Kansas, qui est « senior », peut terminer en apothéose sa carrière universitaire. Car les Jayhawks sont de sérieux prétendants à un Final Four, et Agbaji en est la raison principale. Il a le talent pour porter son équipe durant le tournoi, mais surtout l’expérience des matches à pression. Dans son sillage, Kansas peut rêver de couper les filets à la Nouvelle-Orléans.
Johnny Juzang (UCLA – 16.7 points, 4.7 rebonds, 1.8 passes). Leader d’une équipe des Bruins héroïque durant le tournoi NCAA 2021, l’arrière était proche de s’inscrire à la Draft l’été dernier, mais avait finalement décidé de revenir pour une troisième saison à l’université. Bien lui en a pris car sa progression s’est poursuivie cette saison. Attaquant fiable, notamment à mi-distance, il devrait aisément réaliser quelques cartons durant le tournoi. Surtout, il a gagné en expérience depuis la folle aventure de mars 2021, et les Bruins peuvent tenter de capitaliser dessus. Car si UCLA parait cette saison, sur le papier, un peu court pour retourner au Final Four au vu de la concurrence, l’espoir est tout de même permis, folie de mars oblige, si Juzang réitère ses exploits de l’an passé.
Kofi Cockburn (Illinois – 21 points, 10.6 rebonds, 0,8 passe). Patron incontestable des Fighting Illini cette saison, après le départ vers la NBA de Ayo Dosunmu, le pivot d’Illinois, machine à double-double et peut-être le joueur le plus dominant du circuit universitaire, sera au premier plan durant le tournoi NCAA. De sa forme individuelle dépendra le succès d’Illinois, qui ne pourra pas survivre longtemps dans le tournoi sans un Cockburn en surrégime. La bonne nouvelle, c’est que peu d’équipes dans le pays, pour ne pas dire aucune, ne présente les armes défensives nécessaires pour stopper le massif Cockburn. Mais le pivot jamaïcain ne pourra pas tout faire tout seul.
Chet Holmgren (Gonzaga – 14.2 points, 9.6 rebonds, 1.8 passes). Après Jalen Suggs l’an dernier, Chet Holmgren est le nouveau « freshman » de Gonzaga qui va tenter d’emmener son équipe vers le titre avant de rejoindre les professionnels. Auteur d’une saison proche du double-double, le longiligne intérieur aura le luxe de ne pas être constamment au premier plan durant le tournoi. Car Gonzaga est avant tout un collectif porté par des vétérans, Drew Timme en tête, et le « freshman » ne fait que s’y greffer, en apportant ses qualités de tir extérieur et de protecteur de cercle élite. Mais puisqu’il est un des prétendants au premier choix de la prochaine Draft, il sera naturellement scruté de toutes parts : la March Madness est le meilleur environnement qui soit pour juger réellement de quel bois se chauffe un talent aussi important.
Keegan Murray (Iowa – 23.3 points, 8.6 rebonds, 1.3 passes). Le digne successeur de Luka Garza. Parti pour la NBA l’été dernier après quatre saisons à Iowa, dont une dernière auréolée d’un titre de joueur de l’année, le pivot a été remplacé par Keegan Murray à la tête de l’attaque des Hawkeyes. « Sophomore » cette saison, l’ailier a fait exploser sa valeur auprès des franchises NBA, à tel point que sa place dans le Top 10 de la Draft 2022 semble acquise. Véritable « serial scoreur », il a fini la saison régulière très fort, emmenant Iowa jusqu’au titre dans le tournoi de conférence Big Ten, et aborde donc la March Madness dans une excellente dynamique. Il est peut-être le joueur le plus chaud du pays actuellement.
Mentions : Bennedict Mathurin (Arizona), JD Notae (Arkansas), Tari Eason (LSU), Tyty Washington Jr. (Kentucky), Tevin Brown (Murray State), Lee Hyun-jung (Davidson), Kennedy Chandler (Tennessee), Caleb Houstan (Michigan), Kameron McGusty (Miami), Collin Gillespie (Villanova)
LE CALENDRIER
First Four (15 et 16 mars) : UD Arena (Dayton, Ohio)
First Round (17 et 18 mars) et Second Round (19 et 20 mars) : KeyBank Center (Buffalo, New York) , Gainsbridge Fieldhouse (Indianapolis, Indiana), Dickies Arena (Fort Worth, Texas), Moda Center (Portland, Oregon), Bon Secours Wellness Arena (Greenville, Caroline du Sud), Fiserv Forum (Milwaukee, Wisconsin), PPG Paints Arena (Pittsburgh, Pennsylvanie), Viejas Arena (San Diego, Californie).
Sweet 16 (24 et 25 mars) et Elite Eight (26 et 27 mars) : AT&T Center (San Antonio, Texas), Chase Center (San Francisco, Californie), United Center (Chicago, Illinois), Wells Fargo Center (Philadelphie, Pennsylvanie).
Final Four (demi-finales le 2 avril, finale nationale le 4 avril) : Caesars Superdome (Nouvelle-Orléans, Louisiane)
LE « BRACKET »
Le fonctionnement d’un « bracket » est assez intuitif. Il y a quatre régions : Ouest, Est, Sud et Midwest. Dans chacune des régions, il y a 16 équipes, classées de 1 à 16 par le comité de sélection, évoqué plus haut.
Au premier tour, le 1e affronte donc le 16e, le 2e affronte le 15e, le 3e affronte le 14e, etc. Les matches suivent ensuite leur cours dans chaque région. Le deuxième tour correspond au quart-de-finale de chaque région (il ne reste plus que 8 équipes par région), le « Sweet 16 » correspond à la demi-finale de chaque région (il ne reste plus que 4 équipes par région), et enfin le « Elite 8 » correspond à la finale de chaque région (les deux finalistes de la région s’affrontent).
Puis, pour chacune des 4 régions, le gagnant du « Elite 8 », qui est donc le champion de sa région respective, rejoint alors le carré final : c’est le « Final Four », c’est-à-dire les deux demi-finales (puis la finale régionale) entre les 4 champions régionaux.
À titre d’exemple, l’an passé, le « Final Four » était composé de Gonzaga (vainqueur de la région Ouest), de UCLA (vainqueur de la région Est), de Baylor (vainqueur de la région Sud) et de Houston (vainqueur de la région Midwest). Gonzaga avait battu UCLA, et Baylor avait battu Houston. Puis, lors de la finale régionale, Baylor avait remporté le titre aux dépens de Gonzaga.
COMMENT SUIVRE LA « MARCH MADNESS » ?
Désormais diffuseur de la NCAA, beIN Sports va diffuser 20 rencontres de la « March Madness », dont l’intégralité du « Final Four » en direct et en intégralité, ainsi que bien sûr la grande finale.
Pour suivre l’intégralité des rencontres (67 au total), il faudra par contre s’inscrire sur le ESPN Player : https://bit.ly/ESPNBasketUSA
– ESPN Player va diffuser les 67 rencontres de la March Madness, Final Four et Finals compris
– Branchez-vous sur ESPN Player pour suivre toute la March Madness du 15 mars au 4 avril grâce à ce lien https://bit.ly/ESPNBasketUSA
– ESPN Player est disponible uniquement en anglais
– Les modalités s’appliquent