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George Gervin, un amour pour San Antonio chevillé au corps

NBA – Élu parmi les 76 meilleurs joueurs de l’histoire, le roi du « Finger Roll » reste profondément attaché aux Spurs et à la ville de San Antonio, où il vit depuis la fin de sa carrière.

Avant l’ère David Robinson, son association avec Tim Duncan et la prise de pouvoir de Gregg Popovich, qui en a fait une franchise reconnue dans le monde entier, il y avait déjà eu une superstar qui attirait les projecteurs à San Antonio : George Gervin. Un formidable attaquant, quatre fois meilleur marqueur de la ligue, neuf fois All-Star, et qui a notamment marqué l’histoire du jeu en démocratisant le « finger roll ».

Pendant douze ans (de 1973 à 1985, en ABA puis en NBA), celui que l’on surnommait « The Iceman » a fait le bonheur des Spurs, en étant attendu de pied ferme par toutes les défenses du pays, ce qui ne l’a pas empêché de boucler neuf saisons à plus de 23 points par match, dont une pointe à plus de 33 points en moyenne sur la campagne 1979/80. Un documentaire sur l’impact qu’il a eu sur le jeu est notamment en préparation.

Sa priorité : venir en aide à la communauté locale

Plus de quarante après cet exercice d’exception, George Gervin est toujours à San Antonio, à profiter de sa retraite et suivre dans l’ombre l’évolution de sa franchise de cœur, qui a ensuite connu les sommets avec cinq titres de champion NBA, tel le gardien du temple.

L’ancienne star de la ligue apporte également sa contribution à la communauté locale à travers la « George Gervin Academy », avec la création de centres pour les jeunes et de maisons de retraite.

« J’ai été élevé à Detroit. Detroit m’a donné mes bases, mais je suis à San Antonio depuis plus de 40 ans », a-t-il confié dans un entretien avec la NBA. « Le fait de faire partie de cette communauté m’a donné envie de rendre la pareille. Je fais partie d’une franchise qui est vraiment impliquée dans cette communauté. Ça fait longtemps maintenant, et les Spurs ont donné en retour. En étant ici et en faisant partie de ce système, j’ai voulu faire mon propre truc. J’ai créé mon école privée il y a 25 ans. J’ai lancé un programme de centre pour jeunes il y a 26 ans ».

La dernière étape a donc été de faire sortir de terre une maison de retraite qui porte son nom.  « J’ai parlé à certaines des personnes qui y ont emménagé, et j’avais envie de pleurer parce qu’elles n’avaient pas d’endroit où vivre. On ne sait jamais comment on touche la vie des gens. J’ai réalisé qu’il vaut mieux donner que recevoir. C’est une chose spirituelle pour moi, et je suis reconnaissant de pouvoir faire ce genre de choses pour les gens ».

Les racines d’un arbre qui n’a cessé de bien grandir

La franchise de San Antonio s’est distinguée dans le monde de la NBA et l’univers du divertissement sportif professionnel par la fidélité de ses joueurs les plus emblématiques et bien sûr de son coach de légende, en poste depuis 25 ans.

George Gervin a été le premier à forger cette identité, et a pu se réjouir de voir ensuite David Robinson et Tim Duncan prendre le relais, en devenant les joueurs d’une seule franchise, respectivement pendant 14 et 19 ans de carrière. Les deux intérieurs ont contribué à faire pousser les graines qu’il a déposées pendant douze ans.

« On me demande toujours : ‘Qui est, selon vous, le plus grand Spur ?’ Eh bien, je pense que c’est Tim Duncan. Mais la façon dont je vois cette franchise, dont je fais toujours partie, je la compare à un arbre. Je me vois comme les racines de l’arbre. Ensuite, je vois David Robinson comme étant le tronc de l’arbre. Puis, je vois Tim Duncan comme étant les branches et les fleurs. Si vous voyez les choses sous cet angle, l’arbre ne peut pas pousser s’il n’a pas de bonnes racines ».

La sélection des 76 meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA a beaucoup fait parler, du fait qu’elle compte également deux absents emblématiques de l’histoire des Spurs, Tony Parker et Manu Ginobili. Ce que George Gervin a regretté, reconnaissant également la difficulté de l’exercice.

« Je suis évidemment partial, parce que ce sont des Spurs, parce qu’ils savent jouer tous les deux et qu’ils ont tous les deux eu des carrières incroyables », a-t-il rappelé. « Je n’ai pas de sentiments à ce sujet dont je voudrais faire part publiquement, parce que je sais que c’était difficile de choisir les 75 (76) meilleurs joueurs de tous les temps. Il manquera toujours quelqu’un, des joueurs ont été oubliés en route. J’ai plein de noms en tête pour lesquels on pourrait dire : ‘Et lui ?’. »

Zéro titre, cinq bagues

Avec les « Twin Towers » puis l’expansion de la NBA à l’internationale symbolisées par les arrivées de Tony Parker puis Manu Ginobili, les Spurs ont connu leurs plus belles heures en décrochant cinq titres de champion NBA.

Pour chacun d’entre eux, la franchise a d’ailleurs fait produire une bague spécialement pour George Gervin, la marque de reconnaissance ultime envers la première superstar de l’histoire des Spurs et une attention qui en dit long sur ce qu’il peut représenter dans cette ville du Texas, qui fait partie des petits « marchés » en NBA.

« C’est un sentiment particulier. Ils ont senti que je faisais partie des fondations qui ont permis d’y arriver. Je ne les ai pas gagnées en jouant au basket. Mais lorsque vous faites partie d’une grande organisation comme les San Antonio Spurs… Je fais partie de cette famille et ils me le rappellent sans cesse. Qu’est-ce qui peut être mieux que de faire partie d’une famille ? Il n’y a rien de tel dans le monde ».

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