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La course au MVP | L’incessante progression de Jimmy Butler

NBA – C’est le retour de notre traditionnelle course au MVP, dominée par un Jimmy Butler toujours aussi efficace des deux côtés du parquet et qui s’imaginerait bien devenir le second joueur à réussir le doublé « MVP/MIP » dans sa carrière.

Depuis plusieurs années, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au trophée de « Most Valuable Player (MVP) ». Et pour commencer notre marathon, qui nous tiendra en haleine pendant près de six mois, nous avons décidé de nous attarder sur l’excellent démarrage de Jimmy Butler, joueur de la semaine à l’Est.

Véritable stakhanoviste, façonné à Chicago par un expert de cette méthode, Tom Thibodeau, « Jimmy Buckets » n’a jamais semblé autant épanoui sur les parquets que depuis l’arrivée de son grand ami Kyle Lowry. Plus scoreur, moins créateur et fidèle à lui-même au rebond ou en défense, il est ainsi le garant de la philosophie de Miami.

Après deux semaines de compétition, le Heat affiche ainsi un bilan de cinq victoires et une défaite (seuls les Bulls font mieux dans la ligue), auquel n’est évidemment pas étranger Jimmy Butler. À 32 ans, celui-ci paraît même avoir encore progressé dans son jeu et dans son leadership, lui qui avait déjà été nommé « Most Improved Player (MIP) » en 2015, quand il évoluait dans l’Illinois.

Mais peut-il désormais maintenir ce rythme sur toute la saison, afin de devenir le deuxième joueur de l’histoire à décrocher les trophées de MIP et de MVP, au cours de sa carrière ?

Le précédent Giannis Antetokounmpo

S’il y parvenait, Jimmy Butler rejoindrait Giannis Antetokounmpo dans les livres d’histoire de la NBA. Le « Greek Freak » avait effectivement remporté le titre de « Meilleure progression de l’année » en 2017, avant de rafler celui de MVP à deux reprises, en 2019 puis 2020 (il était 7e en 2017 et 6e en 2018). En dehors du Grec, donc, également en possession d’un titre de Défenseur de l’année (2020), personne n’a réussi à obtenir ces deux récompenses.

Certains se sont cependant approchés de ce rarissime doublé par le passé. À commencer par Jermaine O’Neal et Paul George, tous les deux élus MIP avec les Pacers, en 2002 puis 2013, et qui restent à ce jour les seuls à avoir terminé sur le podium du vote pour le MVP ensuite (Giannis Antetokounmpo excepté). Plus précisément à la 3e place. C’était en 2004 pour Jermaine O’Neal, toujours avec Indiana, et en 2019 pour Paul George, avec OKC cette fois-ci. À noter que « PG-13 » s’était déjà classé 9e du scrutin en 2014.

Tracy McGrady, nommé MIP avec le Magic en 2001, avait quant à lui échoué deux fois à la 4e place du trophée de MVP après son sacre, en 2002 puis 2003, et toujours sous les couleurs d’Orlando. Parti par la suite chez les Rockets, « T-Mac » avait ajouté trois autres apparitions dans le Top 10 de ce vote à son palmarès : en 2005 (7e), en 2007 (6e, accessoirement comme en 2001) et en 2008 (8e). Juste avant d’entamer sa descente aux enfers…

À l’instar, finalement, d’une autre ancienne gloire fauchée en plein vol, Gilbert Arenas. Désigné MIP en 2003, à une époque où il jouait chez les Warriors, « l’Agent Zero » avait lui aussi terminé dans le Top 10 du scrutin pour le MVP. C’était en 2007 (8e), lors de sa période chez les Wizards.

Fait notable : le triple All-Star avait raflé la récompense de « Most Improved Player » alors qu’il n’était que dans sa deuxième saison dans la ligue (« sophomore »). Comme Kevin Johnson avant lui, MIP 1989 avec les Suns, et qui s’était hissé aux 8e puis 7e places du vote pour le MVP, en 1989 et 1990, toujours à Phoenix.

Rares sont les MIP devenus candidats au MVP

D’autres anciennes « Meilleures progressions de l’année » ont également gratté une apparition dans le Top 10 du trophée de MVP après leur sacre. C’est par exemple le cas de Kevin Love, élu MIP en 2011 et 6e du scrutin pour le MVP un an plus tard, en 2012 donc, avec les Wolves. Même chose pour Pascal Siakam, nommé « Most Improved Player » avec les Raptors en 2019 et 10e du vote pour le MVP dès 2020. De son côté, Julius Randle, le MIP en titre, s’était directement glissé dans le Top 10 du MVP, à la 8e place, l’année de son couronnement avec les Knicks.

Quant à Jimmy Butler, le MIP 2015, il était déjà apparu dans le Top 10 du scrutin pour le MVP. C’était en 2018, à l’occasion de sa seule campagne pleine chez les Wolves. Mais peut-être qu’il parviendra à faire encore mieux en 2022, s’il maintient au moins le Heat dans le Top 3 de sa conférence et s’il conserve ses statistiques actuelles.

Après deux semaines de compétition, le leader de Miami est en tout cas au sommet de notre traditionnelle course au MVP. Mais il est encore bien trop tôt dans la saison pour dégager un favori incontesté et les Stephen Curry, Ja Morant, DeMar DeRozan, Rudy Gobert, Kevin Durant, Nikola Jokic et autres Giannis Antetokounmpo qu’il est bien difficile de départager si près du démarrage de la saison.

1 – Jimmy Butler (Heat)
Bilan : 5 victoires, 1 défaite – 2e à l’Est.
Matchs : 6 disputés sur 6 possibles.
Stats : 25.3 pts, 7.0 reb, 5.5 pds, 2.8 int, 0.3 ctr et 2.3 pdb en 34 min.
Pourcentages : 53% aux tirs, 38% à 3-points et 89% aux lancers.

2 – Stephen Curry (Warriors)
Bilan : 5 victoires, 1 défaite – 2e à l’Ouest.
Matchs : 6 disputés sur 6 possibles.
Stats : 28.7 pts, 7.5 reb, 6.5 pds, 1.5 int, 0.5 ctr et 4.0 pdb en 35 min.
Pourcentages : 42% aux tirs, 39% à 3-points et 97% aux lancers.

3 – DeMar DeRozan (Bulls)
Bilan : 6 victoires, 1 défaite – 1er à l’Est.
Matchs : 7 disputés sur 7 possibles.
Stats : 25.6 pts, 5.7 reb, 4.0 pds, 0.9 int, 0.6 ctr et 1.6 pdb en 34 min.
Pourcentages : 49% aux tirs, 41% à 3-points et 87% aux lancers.

4 – Ja Morant (Grizzlies)
Bilan : 4 victoires, 3 défaites – 5e à l’Ouest.
Matchs : 7 disputés sur 7 possibles.
Stats : 28.3 pts, 5.4 reb, 7.7 pds, 1.7 int, 0.3 ctr et 4.9 pdb en 35 min.
Pourcentages : 52% aux tirs, 39% à 3-points et 83% aux lancers.

5 – Rudy Gobert (Jazz)
Bilan : 5 victoires, 1 défaite – 1er à l’Ouest.
Matchs : 6 disputés sur 6 possibles.
Stats : 16.3 pts, 17.2 reb, 1.0 pad, 0.7 int, 1.7 ctr et 2.2 pdb en 31 min.
Pourcentages : 72% aux tirs et 72% aux lancers.

Mentions : Nikola Jokic (Nuggets), Zach LaVine (Bulls), Bam Adebayo (Heat), Julius Randle (Knicks), Kevin Durant (Nets), Giannis Antetokounmpo (Bucks), Anthony Davis (Lakers)…


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