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Les Wolves à la relance sous la houlette de Chris Finch

NBA – Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur en chef, Chris Finch a hérité d’un radeau de la Méduse qu’il a réussi à stabiliser. Maintenant, il s’agit de remettre du vent dans les voiles…

Appelé au chevet des Wolves le 22 février dernier, Chris Finch n’a pas réussi de miracle. Mais la fin de saison des petits gars du Minnesota a tout de même été plus encourageante, avec un bilan équilibré à 11 victoires et 11 défaites pour finir la saison, dont 7 victoires sur leurs 12 derniers matchs.

Ancien assistant de Kevin McHale à Houston, puis de Mike Malone à Denver et enfin de Nick Nurse à Toronto, après être passé par l’Angleterre, l’Allemagne et la D-League (à l’époque), Coach Finch a obtenu sa première opportunité d’être l’entraîneur en chef en NBA avec les Wolves.

« A ce niveau, le coaching consiste à créer un environnement, une structure et à dégager du chemin »

Sa première mission était de redresser la barre et de simplifier les choses pour des Wolves qui n’ont jamais décollé avec Ryan Saunders à la baguette. Limogé avant même la pause de mi-saison, Saunders laissait derrière lui une équipe exsangue, à 7 victoires en 31 matchs ! Logiquement, Finch a donc ciblé la défense pour repartir du bon pied.

« J’ai vraiment utilisé ces cinq premiers matchs avant la pause du All-Star pour évaluer les joueurs, les combinaisons de joueurs, l’approche, le caractère. Je veux évidemment gagner des matchs mais le plus important à ce stade était de comprendre ce qu’on devait changer immédiatement, ce qu’on pouvait changer graduellement et ce qu’on ne pouvait pas toucher avant l’intersaison », explique aujourd’hui Finch dans The Athletic. « J’ai dû rentrer en Floride pour aller récupérer mes affaires et on n’avait pas encore gagné le moindre match. J’étais vraiment anxieux pendant la pause et je me suis dit qu’il fallait simplifier les choses encore plus et s’attaquer avant tout à nos problèmes défensifs. La défense était un truc qu’on devait changer d’entrée, l’attaque allait elle changer progressivement. Il fallait surtout que les joueurs retrouvent le plaisir de la compétition. »

Alors que Karl-Anthony Towns et D’Angelo Russell ont longtemps été blessés la saison dernière, et que Ricky Rubio (recruté en tant que cadre) a livré une de ses pires saisons offensives en matière d’adresse aux tirs, les Wolves ont surtout trouvé des bonnes nouvelles dans leur classe biberon, à commencer par Anthony Edwards, leur premier choix de la Draft 2020, qui n’a pas déçu avec 19 points, 5 rebonds et 3 passes de moyenne, et une fin de saison tambour battant.

« Ces joueurs stars, les superstars ou peu importe comment vous les appelez, ils ont le droit de faire ce qu’ils font à tout moment. C’est ce qu’ils sont et je ne veux pas me dresser sur leur chemin, et ils le savent. Mais l’équilibre que j’essaie de trouver avec eux, c’est qu’on a besoin d’avoir un rythme suffisant à notre attaque. Parce qu’on reviendra de toutes façons à des systèmes en leur faveur, donc le ballon arrivera forcément dans vos mains. Je n’ai jamais eu de problème avec mes joueurs là-dessus. A ce niveau, le coaching consiste à créer un environnement, une structure et à dégager du chemin. Parce que les joueurs sont déjà tellement forts. »

« La stat la plus importante pour moi est ce qu’on pourrait appeler le ‘pourcentage de bonnes actions' »

N’empêche, pour Coach Finch, cette équipe jeune doit encore travailler à réduire ses déchets. Le talent, les Wolves l’ont. Il faut maintenant y ajouter la discipline et la concentration.

« La stat la plus importante pour moi est ce qu’on pourrait appeler le « pourcentage de bonnes actions », qui est le nombre de fois qu’on obtient le type de tirs qu’on recherche, c’est-à-dire soit au cercle, soit un tir ouvert à 3-points ou soit sur la ligne des lancers-francs. Si ça arrive 70% du temps, on sera en bonne posture. »

Concrètement, Finch veut continuer à jouer en priorité sur ses stars, Towns, Russell et donc Edwards. Il veut notamment remettre les intérieurs sur le devant de la scène en responsabilisant Towns. Dans sa septième saison à venir, KAT doit désormais prouver qu’il n’est pas qu’un joueur de stats, évidemment doué pour le basket mais pas vraiment influent pour amener des victoires.

« Il peut évidemment scorer au poste bas. Il est super efficace [dans cette position] et sa qualité de passe est si bonne. L’évolution du jeu a beaucoup réduit l’utilisation des intérieurs en général mais, quand tu as un gars comme lui, il faut utiliser toutes ses qualités et à tous les niveaux. En l’occurrence, on veut le faire jouer en tête de raquette et au poste bas, car son jeu dans le périmètre arrivera naturellement. Après, on doit simplement trouver comment bien couper et s’espacer autour de lui. »

« [Jaden McDaniels] peut être Scottie Pippen-esque »

A ce petit jeu, Edwards semble être le joueur à même d’en profiter le plus. Explosif à souhait et déjà bon shooteur pour son âge (et son parcours), Edwards est attendu au tournant après son excellente fin de saison rookie. Un peu perdu pour ses premiers pas, l’ancien de Georgia a incarné les difficultés défensives de son équipe l’an passé, mais ça ne devrait plus être le cas à la rentrée prochaine.

« Il valait mieux pour lui qu’il se concentre sur le ballon. Il a été meilleur une fois qu’on lui a dit de se placer dans les trous, côté ballon. Parfois, ça le sortait de l’action et on pouvait changer de défenseur après lui pour le garder dans l’entre-deux. On lui a dit de jouer l’interception encore plus car c’est la meilleure manière, pour lui, de nous aider [défensivement]. C’était une stratégie risquée mais payante. »

Mais s’il y a un autre candidat à un rôle revu à la hausse, c’est bien Jaden McDaniels. L’ailier longiligne des Wolves s’est éclaté à Las Vegas en ligue d’été, à hauteur de 16.3 points, 6.5 rebonds et 2 passes de moyenne, et Finch voit en lui un pilier de son projet collectif.

« La raison pour laquelle on a alourdi sa charge de travail et son usage du ballon [en ligue d’été], c’est dans l’espoir que, quand il sera un second créateur plutôt qu’un simple shooteur en catch-and-shoot, c’est là qu’on récoltera les fruits de sa progression. Il peut être Scottie Pippen-esque. On parle toujours de se battre à chaque possession. Il a défendu sur Luka Doncic et James Harden, deux joueurs phénoménaux, et s’ils le battent une fois, il revient pour défendre sur la possession suivante. J’adore ce gamin. Il a une base si solide et je pense que son potentiel est élevé, très élevé. »

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