Vince Carter a été invité à rouvrir la boîte à souvenirs dans un long entretien diffusé sur SiriusXM NBA Radio. Il a notamment été question de ses plus grands exploits et donc forcément de sa victoire au concours de dunks du All-Star Game 2000 et son dunk sur Fred Weis qui a marqué l’histoire du basket lors des JO de Sydney face à la France.
A cette époque, Vince Carter était déjà plus qu’un simple dunkeur, mais il a confié avoir parfois regretté d’être catalogué comme tel aux yeux du grand public, et être lassé de devoir toujours revenir sur ces deux faits d’arme en particulier. Avec le temps, « half-man, half-amazing » a appris à relativiser. Et à l’approche du All-Star Game ou des Jeux Olympiques, il sait qu’il peut toujours couper l’alarme de ses réseaux sociaux.
« À un moment donné, oui, car comme vous l’avez dit, je ne me résume pas à cela », a-t-il déclaré. « Et puis, en vieillissant, il y a des choses auxquelles on ne peut pas échapper. Et c’est tout. Je vais te dire : mon rappel, mon calendrier, c’est quand le All-Star week-end arrivait, quand les Jeux Olympiques se profilaient. Je n’ai même pas besoin de te le dire. Tu l’as compris. Rien qu’en disant ça. Je sais ce qui vient avec. Je sais que mon Twitter va exploser à cause du All-Star Game ou à cause des JO. Je le sais. Ça fait juste partie de moi. C’est cool maintenant parce que j’en garde juste de bons souvenirs. Surtout aux Jeux Olympiques. Je me dis : « Comment diable ai-je pu faire ça ? ». Et comment c’est arrivé ? Ce genre de truc n’arrive pas ».
La plus longue carrière de l’histoire en NBA, pas mal pour un dunkeur
Vince Carter a ainsi rappelé qu’il s’était surtout concentré sur le cercle, sans voir que Fred Weis était resté en place, et qu’il avait dû ensuite voir la vidéo au moins sept fois après coup pour réaliser ce qu’il venait de faire. Avec l’âge et l’expérience, il a ajouté qu’il avait su étoffer son jeu mais aussi sa façon de dunker au fil des années.
« Pendant longtemps, si vous revenez en arrière et regardez certains de mes dunks, surtout mes premières années, j’étais un dunkeur en colère », a-t-il poursuivi. « Agressif. J’avais tendance à en faire trop. Je voulais laisser ma marque. La puissance et tout ça. J’avais tendance à dunker la balle avec le poignet. J’avais généralement les poignets enflés après le match. J’ai dû arrêter de faire ça. J’ai changé ma mentalité pour dunker avec ma main. Il y a eu beaucoup de jours où mes genoux et mes chevilles allaient bien, mais où j’avais de la glace sur mon avant-bras. Une fois que j’ai maîtrisé ça, c’était en fait même plus facile ».
Après avoir dunké avec le poignet, plongé son coude dans le cercle pour finir à dunker du bout des doigts, VC a été contraint de se réinventer en plus de deux décennies. A la fin de sa carrière, il n’avait clairement plus le jump de ses premières années. Mais à l’arrivée, plus qu’un dunkeur, il restera d’abord dans l’histoire comme le joueur ayant eu la carrière la plus longue en NBA avec 22 saisons au compteur, sans doute le plus grand de ses accomplissements.