C’est avec un effectif de G-League que les Rockets débutent le match puisque John Wall, Victor Oladipo, Eric Gordon et Christian Wood sont absents. Sans oublier P.J. Tucker écarté du groupe…
À peine sorti de la « bulle » de G-League, Kevin Porter Jr. a donc les clés de l’équipe et son début de match est magnifique. Tout en justesse, il trouve Justin Patton sur le pick-and-pop ou Jae’Sean Tate sur le pick-and-roll. C’est encore lui qui plante sur jeu de transition, ou qui s’offre un coast-to-coast terminé main droite. On comprend pourquoi les Rockets croient beaucoup en lui (9-9). Et le plus dingue, c’est qu’il insiste. Il nous livre sa version du fadeway sur une jambe, et après sept minutes, il a déjà inscrit 12 des 19 points de son équipe.
Le Jazz récite son basket
À Utah, on laisse passer l’orage, et le rouleau-compresseur se met alors en route. Les Rockets insistent pour jouer vite, mais le Jazz s’adapte. Donovan Mitchell prend le match à son compte, et il reçoit le soutien de Joe Ingles. Il y a trop d’armes différentes côté Jazz, et les jeunes Rockets commencent à craquer. Le repli défensif est plus désordonné et l’Australien plante un 3-points sur contre-attaque. Après douze minutes, Utah s’est échappé (36-27).
Pourtant, Stephen Silas peut être fier de ses troupes. Ils sont disciplinés et agressifs. Mais en face, le Jazz est un leader solide, et Jordan Clarkson commence à se chauffer le poignet (45-32).
Kenyon Martin Jr. montre de bonnes choses, mais les fautes s’enchaînent (trois joueurs déjà à trois fautes) et Stephen Silas est obligé de passer en zone. Clarkson le punit dans la foulée (50-34). Porter Jr. revient en jeu et le Jazz le surveille de plus près. Résultat : Houston manque de solutions, et Bojan Bogdanovic sanctionne dans le corner. Puis Gobert débarque en trailer pour un gros dunk. À la pause, Utah mène tranquillement (65-48).
De -26 à -4…
Au retour des vestiaires, l’écart atteint vite les 20 points (70-50), et on craint la grosse fessée pour les Rockets. D’autant que Gobert commence son gros chantier. Les Rockets défendent très haut, et le Français se retrouve souvent seul près du cercle pour finir. De loin, c’est Mitchell qui allume, par deux fois sur la tête de Porter Jr. Utah déroule et s’envole (89-63). On pense qu’on peut plier les gaules, mais les Rockets ne lâchent rien.
C’est par des claquettes, et plus d’agressivité, qu’ils reviennent dans le match. Hyper actifs, David Nwaba et Kenyon Martin Jr bousculent le Jazz et Nwaba se permet même de contrer une tentative de dunk de Gobert ! Derrière, Kevin Porter Jr plante à 3-points, et il n’y a plus que 13 points d’écart (92-79).
Le début de 4e quart-temps débute par un festival de passes ratées, et les Rockets en profitent pour se rapprocher un peu plus. Grâce à Jae’Sean Tate, Houston signe carrément un 9-0 pour revenir à -4 (94-90). Sur le banc, Oladipo, Wood et les autres sont debout pour les encourager. Mais en face, c’est Utah, et après un temps-mort, Mitchell s’en va marquer en force devant trois défenseurs, puis il sert Royce O’Neale pour le 3-points à l’opposé (102-92).
C’est ensuite au tour de Gobert de servir O’Neale dans le corner, et l’ailier enterre les derniers espoirs de Houston (108-95). Malgré ce beau baroud d’honneur, le Jazz s’impose 114-99 et conforte sa 1ère place à l’Ouest. Côté Houston, c’est une 15e défaite de suite mais on a vu des jeunes enthousiastes et disciplinés, et c’est encourageant.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.