NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET61
NYK59
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • GOL1.45HOU2.7Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

La course au meilleur coach | Quin Snyder a une longueur d’avance

À mi-saison, Basket USA fait le point sur les candidats pour le trophée de coach de l’année. Pour l’instant, avec le meilleur bilan de la ligue, l’entraîneur du Jazz est en pole position.

Chaque saison, c’est un des trophées les plus disputés avec plusieurs candidats très méritants. Cette année encore, plusieurs techniciens ont le bon profil, soit en ayant fait progresser leur équipe, soit parce qu’ils assument les attentes de l’intersaison, soit parce qu’ils les dépassent…

Alors que la première partie de saison est terminée, le favori est logiquement Quin Snyder, qui a été mis en lumière ce dimanche pendant le All-Star Game en coachant la Team LeBron. Il devance à nos yeux Monty Williams et les franchises de New York.

1 – Quin Snyder (Utah Jazz) : 27 victoires, 9 défaites

Le coach du Jazz a pour lui le meilleur bilan de la ligue (27-9), avec notamment une période où ses troupes ont survolé les débats, remportant 20 matches sur 21. Il a su encore faire progresser son équipe cette saison, en s’appuyant davantage sur le shoot à 3-pts, tout en conservant son excellente assise défensive. Utah a accumulé les compliments depuis deux mois de la part des joueurs et coaches adverses et s’impose comme la meilleure équipe de la saison, sans pour autant que la formation de Salt Lake City se soit grandement renforcée pendant l’intersaison.

En clair, Quin Snyder a fait du neuf avec du vieux. Le coach s’est réinventé et ça marche puisque son équipe affiche un jeu collectif à la fois très plaisant et très efficace.

2 – Monty Williams (Phoenix Suns) : 24 victoires, 11 défaites

Il était attendu au tournant après la réussite des Suns dans la « bulle » l’été dernier. Phoenix y avait réussi un parcours parfait (huit matches, huit victoires) sans accrocher les playoffs, mais au moins, les Suns avaient enfin montré une partie de leur potentiel. L’arrivée, pendant l’intersaison, de Chris Paul était idéale pour confirmer ces promesses estivales puis franchir un palier pour enfin quitter les bas-fonds de la conférence Ouest.

C’est mission accomplie pour Monty Williams à l’heure actuelle. Les premières semaines ont été moyennes, mais depuis fin janvier, tout fonctionne.

Les Suns défendent bien, Chris Paul est toujours impeccable dans la gestion quand Devin Booker confirme la maturité qu’on avait aperçue à Orlando et les seconds couteaux (Mikal Bridges, Cameron Johnson…) progressent. La machine est lancée et il faut être costaud pour bousculer les joueurs de l’Arizona.

3 – Tom Thibodeau (New York Knicks) : 19 victoires, 18 défaites

C’est la surprise de ce classement ainsi que le bilan le plus modeste. Mais que les Knicks soient à plus de 50% de victoires à la mi-saison est une performance remarquable et Tom Thibodeau n’y est clairement pas pour rien. La preuve : en 37 matches seulement, l’ancien coach des Bulls et des Wolves a fait quasiment aussi bien que la saison passée (21 succès en 66 matches) et déjà mieux qu’en 2018/19 (17 victoires pour 65 défaites) !

Avec sa rigueur, Tom Thibodeau a redonné de la cohérence aux Knicks. Les joueurs de New York ont enfilé les habits classiques des anciennes équipes de leur coach : grosse défense, dur au mal, mais qui peine à marquer des points. Il sera difficile d’égaler Doc Rivers, dernier coach sacré (en 2000 avec Orlando) avec un bilan juste à l’équilibre, mais la surprise est là. On n’attendait pas les Knicks en positif à la mi-saison et encore moins à la cinquième place à l’Est. Merci qui ? Merci Tom Thibodeau.

4 – Steve Nash (Brooklyn Nets) : 24 victoires, 13 défaites

Coacher Kevin Durant et Kyrie Irving, il y a pire pour commencer une carrière de coach pour Steve Nash. Surtout quand, quelques jours après le début de saison, on ajoute James Harden.

Néanmoins, pour une première expérience sur un banc, ce n’est pas facile de faire cohabiter deux MVP et un personnage aussi versatile qu’Irving. Si Nash doit encore montrer qu’il est capable de faire cohabiter ces trois monstres, car ils n’ont que trop peu de temps évolué ensemble, les premières semaines sont globalement encourageantes.

Le Canadien a longtemps peiné à faire défendre ses troupes et ce n’est pas encore une totale réussite, mais il a trouvé la bonne formule offensivement pour faire avancer les Nets. Brooklyn n’a toujours pas montré l’ensemble de son énorme potentiel, mais Steve Nash (bien aidé sans doute par ses assistants, Mike D’Antoni, Ime Udoka ou Jacque Vaughn) n’a pas cassé le joli jouet qu’il a entre les mains. Il a même réussi quelques expérimentations, notamment Bruce Brown au poste de pivot.

5 – Doc Rivers (Philadelphie Sixers) : 24 victoires, 12 défaites

C’est bien évidemment en playoffs que Doc Rivers et les Sixers seront les plus attendus. L’ancien coach de Boston a échoué dans ce domaine aux Clippers et il n’est pas venu à Philadelphie pour faire des grosses saisons régulières, car ça, il sait faire et l’a déjà montré. Mais avec sa première place à l’Est, Doc Rivers a tout de même brillé pour ses débuts chez les Sixers.

Il a relancé Tobias Harris et il profite d’un Joel Embiid en très grande forme, qui a la tête d’un MVP. En plus de pouvoir s’appuyer sur des shooteurs arrivés pendant l’intersaison, comme Danny Green et surtout Seth Curry. Le champion 2008 a une solide formation entre les mains et avec son expérience, il a rapidement trouvé l’équilibre et installé son collectif. Un bémol tout de même : Philadelphie, toujours très dominateur à domicile (16 victoires pour 3 défaites), ne sait que trop peu voyager avec huit victoires et neuf défaites loin du Wells Fargo Center.


Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités