Des débuts encourageants pour l’attaque des Sixers

Malmenés dans leur premier match de la saison, et sur leur parquet en sus, les Sixers ont su réagir dans la dernière ligne droite. Surtout, ils ont mis en pratique les principes qu’ils prêchaient en présaison.

Tout est parti d’un choix de coaching de Doc Rivers, un choix somme toute évident après un troisième quart-temps catastrophique : placer Joel Embiid en plateforme de l’attaque, avec quatre shooteurs à ses côtés.

Joel Embiid et sa clique de shooteurs

« C’était bien de voir Joel gérer des prises à deux », note ainsi Doc Rivers dans The Courier Times. « Il va en subir tous les soirs. On doit s’améliorer sur ces situations, lui mais aussi les gars autour pour mieux en profiter. »

Fort de ce cinq très au large, avec quatre shooteurs plus Joel Embiid au milieu pour les cinq premières minutes du dernier quart, les Sixers ont tenté un coup. Un coup payant, qui a forcément plu au pivot camerounais, gavé de bons ballons, et auteur de 15 points dans ce dernier quart-temps serré.

« C’était très bien. On n’avait pas le bon spacing durant le troisième quart. J’avais beaucoup plus d’espace avec tous les shooteurs autour de moi. Ils me donnaient le ballon et j’ai pu faire ce que je fais de mieux. »

Face à Robin Lopez ou Thomas Bryant, Joel Embiid a multiplié les feintes de tir, les départs en dribble et les petits tirs dans le périmètre, remettant les Sixers sur les bons rails pour la fin de match. Avec un coup de pouce de Shake Milton en facteur X, auteur de 19 points.

« L’autre équipe doit respecter Furkan, Seth, Mike et Shake », confirme Joel Embiid. « Ils ont défendu en individuel. On était à -10 et je devais prendre l’initiative. »

Ben Simmons gagne en confiance

Dans le même temps, si le dernier quart-temps a été très encourageant (40 à 24 en faveur des Sixers), le troisième l’a été beaucoup moins, preuve de la marge de progression de Philadelphie, encore trop statique sur jeu placé.

« On peut devenir une équipe qui fait peur quand on va commencer à trouver notre rythme et bien exécuter nos systèmes », reconnaît Ben Simmons. « Il y a eu plusieurs séquences où on jouait super bien et d’autres où on était un peu trop désorganisé. Ça va venir avec le temps. »

Si certains souvenirs de la saison dernière sont à nouveau remontés à la surface, avec une raquette encore trop encombrée et une attaque stagnante, les Sixers ont assuré l’essentiel en terminant fort. Un détail qui n’a pas échappé à Daryl Morey, relevant notamment la performance de Ben Simmons dans le « crunch time ».

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Auteur de 16 points, 9 rebonds, 7 passes, 3 contres et 2 interceptions, l’Australien a encore fait un peu de tout sur ses 32 minutes de jeu. Avec un 7/12 aux tirs qui est encourageant lui aussi.

« C’est quelque chose que je dois faire », conclut Ben Simmons. « Dwight me pousse à progresser sur mon tir. Il veut que je sois un grand joueur. J’apprécie et je le respecte beaucoup, surtout avec la carrière qu’il a. »