Le cinq majeur n’est pas figé chez les Pacers

Nouveau coach des Pacers, Nate Bjorkgren va-t-il imposer sa patte en bousculant le cinq majeur imaginé par Nate McMillan la saison passée ? Si ce n’est pas le cas, alors les Pacers partiront avec Malcolm Brogdon, Victor Oladipo, T.J. Warren, Domantas Sabonis et Myles Turner au début des matches.

Mais comme l’ancien assistant des Raptors doit apporter de la modernité à l’équipe d’Indianapolis, une raquette aussi classique, qui ne tend pas vers le « small ball », pourrait ne pas survivre au fil des semaines.

« Je n’ai encore rien décidé, j’ai quelques idées », assure le coach à l’Indy Star, concernant le fait de conserver ou non le cinq majeur de son prédécesseur. « On a essayé plusieurs combinaisons pendant la présaison ou à l’entraînement. J’aime quand Sabonis et Turner s’affrontent, mais aussi quand ils sont dans la même équipe. »

« Je ne pense pas qu’on puisse rester bloqué sur une formation pendant toute la saison »

Nate Bjorkgren a pour lui son expérience à Toronto, où Serge Ibaka et Marc Gasol cohabitaient parfois ensemble lors de l’année du titre, mais ce n’était pas systématique puisque l’actuel intérieur des Clippers sortait du banc en playoffs. Il faut donc s’attendre, pourquoi pas, à voir Myles Turner et Domantas Sabonis alterner dans le cinq.

« Le cinq majeur peut changer, il faut être souple », annonce Nate Bjorkgren. « Je ne pense pas qu’on puisse rester bloqué sur une formation pendant toute la saison. Il faut jouer petit, grand, vite. On doit avoir plusieurs visages et voir comment les choses évoluent à mesure que la saison avance. »

Néanmoins, les deux champions 2019 avaient plus d’expérience et sans doute moins d’ambition personnelle que les deux jeunes loups des Pacers (24 ans chacun). Dès lors, quid des réactions des concernés ? N’existe-t-il pas un risque de perdre mentalement celui qui rejoindra la banc ?

« J’estime que ce n’est pas la fin du monde », poursuit l’entraîneur des Pacers. « Les joueurs savent que je vais aligner le cinq majeur qui nous offre la meilleure chance de démarrer la rencontre puis finir avec celui qui nous offre la meilleure chance de gagner. Je n’insiste jamais sur ce point, car je suis toujours flexible sur les titulaires. C’est comme ça que doit être une équipe. »