Difficile de faire mieux que Nick Nurse pour ses deux premières saisons en tant que coach NBA. Sacré champion la première année et élu meilleur entraîneur la deuxième avec une élimination au Game 7 en demi-finale de conférence, le technicien des Raptors a donc logiquement paraphé une prolongation.
« Je ne sais pas si ça m’enlève un poids », répond-il, alors qu’il lui restait un an de contrat. « Évidemment, j’adore être ici et j’adore ce boulot, car j’adore tout. Je pense que c’était, en gros, l’heure de renouveler le contrat, et c’est ce qu’on a fait. C’était vraiment très, très simple comme décision. »
D’autant que ce nouveau contrat fait également de lui l’un des entraîneurs les mieux payés de NBA.
« J’adore coacher. J’aime tout ce qu’il y a ici, tout ce qu’il y a. Je veux juste continuer à le faire. Je veux continuer à donner à cette ville et à ce pays une énorme quantité d’énergie, pour qu’ils nous soutiennent tous et qu’ils soient fiers. Cela signifie beaucoup pour moi que les gens aiment tellement cette équipe, afin qu’on aille sur le terrain pour leur donner, la plupart des soirs, quelque chose dont ils peuvent être vraiment fiers, en jouant dur, en étant organisé et en jouant collectivement. J’aime cette partie du boulot. »
Finalement, le seul point inquiétant pour Nick Nurse, c’est la situation de Masai Ujiri, qui va rentrer dans la dernière année de son contrat à Toronto, et qui n’a toujours pas discuté de le prolonger avec le club…
« Oui, c’est sûr », déclare-t-il lorsqu’on lui demande si ça l’inquiète. « On est ensemble, Bobby (Webster, le GM, qui devrait être prolongé rapidement), Masai et moi, depuis sept ans désormais. Et une relation particulièrement proche depuis deux ans, quand je suis devenu « head coach ». On est une équipe. On a le sentiment d’être l’équipe qui conduit ce club, donc il y a un peu d’inquiétude. Je n’ai jamais été inquiet par rapport à ma situation. Je ressens la même chose au sujet de Bobby et de Masai. Si les choses changent, on fera du mieux possible. Si les choses changent, ce sera sans doute pour une bonne raison. Sinon, on continuera notre travail ensemble. »