La soirée a été dure pour les organismes à Houston. Privée de Danuel House Jr, pour des raisons encore obscures, la formation texane a également perdu Robert Covington en dernier quart-temps, après que ce dernier a pris un coup de coude en plein visage.
Comme depuis le début de la série contre les Lakers et alors qu’il avait annoncé le contraire, Mike D’Antoni a limité ses rotations (huit joueurs, dont six à plus de 35 minutes) et avec un dixième match joué en trois semaines, ses Rockets étaient épuisés en fin de match.
« Je pense qu’on avait les jambes lourdes », explique le coach au Houston Chronicle. « On n’a pas été gratter les ballons. Trop souvent, on n’était pas au contact, pas assez rapide sur les ballons ou sur les actions. Et les Lakers ont mis des gros shoots. En seconde mi-temps, ils ont joué plus dur que nous. On était trop lent, surtout en défense. On n’a pas assez volé de ballons pour pouvoir courir. »
« On ne peut pas s’aligner sur leurs forces et jouer comme ils aiment le faire »
LeBron James l’avait souligné après la défaite de Los Angeles dans le Game 1 : les Rockets peuvent, avec leur vitesse, déborder et dépasser les Lakers. Sauf que pour ça, il faut faire des stops en défense et surtout intercepter des balles.
Après la pause, dans ce Game 3, Houston n’a inscrit aucun point sur rebond offensif, contre-attaque ou après un ballon perdu de Los Angeles. Ceci explique les 38 petits points marqués en seconde mi-temps, à 35 % de réussite.
« Jouer la transition, c’est une grande partie de notre jeu, surtout quand on fait des stops, qu’on est au rebond », rappelle James Harden. « Cela nous donne des opportunités de courir. Quand ce n’est pas le cas, tout devient plus difficile. Ils ont une équipe de grande taille, donc dès que leur défense est en place, ça devient compliqué. »
Depuis deux matches, avec les performances de LeBron James et Rajon Rondo ainsi qu’une défense retrouvée, les troupes de Frank Vogel ont repris les commandes sur le rythme des rencontres.
« On ne peut pas s’aligner sur leurs forces et jouer comme ils aiment le faire », constate le MVP 2018, qui reprend le discours de LeBron James, qui pense la même chose des « Pocket Rockets ». « Eux évoluent sur demi-terrain, ralentissent le rythme et viennent marquer près du cercle. Ils ont réussi tout ça en seconde mi-temps. »