Les semaines passent et les tendances aussi, entre inquiétudes et excitation quant à une éventuelle fin de saison NBA dans des conditions inédites. Malgré la grave situation sanitaire que traverse son pays et le fait qu’il va fêter ses 66 ans en novembre prochain, Alvin Gentry veut être sur le banc de son équipe dans la « bulle ».
« Personne ne m’a dit que je ne serais pas autorisé à coacher à Orlando, » a-t-il ainsi affirmé. « J’ai hâte d’y être, de retrouver le terrain, de voir les gars jouer et prendre plaisir à le faire. Espérons qu’on pourra poursuivre la bonne série que nous avions réussie avant le confinement. Mais j’ai effectivement prévu de coacher sans la moindre restriction, on verra si la ligue se présente avec un autre plan ».
Président du syndicat des coaches, Rick Carlisle l’a confirmé dans la foulée : « La ligue nous a assurés que personne ne sera interdit d’aller à Orlando sur la seule base de l’âge ». Tous les coachs et staffs devront en revanche passer un examen médical avant de recevoir leur feu vert définitif.
Pour Alvin Gentry, au-delà des réels dangers qui seront à prendre en considération, la nouveauté et cette fin de saison qui prend des tournures imprévues rajoutent au sentiment de peur ambiant.
« Le truc, c’est que ça va être quelque chose de nouveau pour chaque personne qui va y aller, donc chacun devra s’adapter. Plus que tout, chaque personne qui y sera devra aussi faire preuve de flexibilité, il faudra savoir gérer ce qu’on te demandera de faire. Au jour le jour, je pense que personne n’aura vraiment une idée de la façon dont ça va fonctionner, mais il faut savoir jouer avec les cartes qu’on te donne ».