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Leur saison est déjà terminée : retour sur les Hawks 2019-2020

Huit équipes ne participeront pas à la reprise de la saison. Quel bilan tirer pour les plus mauvaises formations de la ligue, déjà en vacances ? Épisode 4 avec les Hawks, avant-derniers à l’Est.

Lloyd Pierce ne cachait pas que sa jeune équipe visait les playoffs cette saison. Dans une conférence Est assez homogène derrière les cinq ou six grosses écuries, il y avait en effet de la place pour accrocher un des derniers strapontins pour les joutes de fin de saison, derrière le duo Trae Young – John Collins.

Fort d’une grosse deuxième partie de saison comme rookie, le meneur cristallisait tous les espoirs du club, alors que le GM Travis Schlenk construisait plutôt intelligemment autour de lui.

En manœuvrant pour obtenir deux ailiers polyvalents dans le Top 10 de la dernière Draft (De’Andre Hunter et Cam Reddish) ainsi que le puissant pivot Bruno Fernando en début de deuxième tour, le dirigeant continuait de mettre en place sa feuille de route, autour donc du duo Trae Young – John Collins, mais aussi de Kevin Huerter.

Sauf que contrairement à leurs attentes, les faucons n’ont pas décollé cette saison. Statistiquement, ils ont même régressé (30% de victoires à l’arrêt de la saison, contre 35% en fin de saison dernière).

Le décollage raté de John Collins et des manques

La première explication, c’est évidemment la suspension de John Collins pour dopage. Au placard pendant 25 matchs pour avoir ingéré une hormone de croissance, l’intérieur a joué cinq matchs avant de quitter ses camarades.

Meilleur marqueur et meilleur rebondeur de l’équipe la saison précédente, l’ailier fort a forcément créé un grand vide, d’autant que sa relation avec Trae Young devait être à la base du jeu offensif de son équipe. Sans lui, l’équipe n’a gagné que 4 rencontres en 25 sorties (16% de victoires) alors que le bilan est nettement meilleur lorsqu’il était sur le parquet (15 succès en 41 matchs, soit 37% de succès). Ce n’est certes pas fou mais on peut imaginer que sans sa suspension pour dopage, les Hawks auraient pu afficher un bilan similaire aux Wizards, voire au Magic.

Néanmoins, l’absence de John Collins cache d’autres problèmes. Le manque d’un back-up à Trae Young, Travis Schlenk ayant parié sur Evan Turner ou Cam Reddish pour organiser le jeu lorsque le titulaire se reposait, a ainsi été très problématique. En cours de saison, l’équipe a d’ailleurs été récupérer Jeff Teague pour combler ce vide.

Et dans la raquette, les pivots du début de saison (Damian Jones, Alex Len, Bruno Fernando) n’ont jamais sécurisé le cercle, obligeant également le GM à remodeler l’effectif, en allant chercher Clint Capela et Dewayne Dedmon.

Équipe qui encaissait le plus de points dans la raquette en NBA (53.6 par rencontre, à égalité avec Cleveland), les Hawks avaient ainsi la 28e défense de la ligue (114.4 points encaissés sur 100 possessions), soit la même place que la saison passée. Forcément, tout le monde est bien conscient qu’il s’agit d’un axe de progression essentiel, surtout que Trae Young est apparu particulièrement friable dans le domaine, peut-être parce qu’on lui en demandait beaucoup offensivement, mais il va en tout cas falloir le soulager… ou masquer au maximum ses carences.

La situation contractuelle

La bonne nouvelle, c’est qu’avec un noyau de très jeunes joueurs (Trae Young, John Collins, Kevin Huerter, De’Andre Hunter, Cam Reddish) encore dans leurs contrats rookies, les Hawks ont de l’argent à dépenser.

En dépit des salaires récupérés de Clint Capela (16 millions l’an prochain) et Dewayne Dedmon (13.3 millions), le club est celui qui avait la plus grosse marge salariale afin de recruter lors de la prochaine free agency. Avec un salary cap initialement estimé à 115 millions de dollars, l’enveloppe de recrutement était d’environ 50 millions…

Sauf qu’avec la crise diplomatique avec la Chine et surtout le Covid-19, la NBA devrait revoir son prochain salary cap à la baisse. On parle ainsi d’une baisse possible de 25 à 30 millions de dollars.

Paradoxalement, ça pourrait être une bonne opportunité pour les Hawks, puisqu’il y aura très, très peu d’équipes en mesure de dépenser de l’argent pour recruter les free agents. Atlanta pourrait donc être en excellente position pour recruter un ou deux joueurs en quête d’un contrat cet été (Fred VanVleet, Josh Harris, Davis Bertans…).

Quels besoins pour la Draft ?

Avec 12.5% de chances d’obtenir le premier choix de la Draft et 55.2% de chances qu’il soit dans le Top 5, les Hawks ont encore de quoi ajouter un élément talentueux à leur noyau existant.

Reste que la Draft de cette saison est particulièrement difficile à lire, tant parce qu’aucun joueur ne se détache en terme de talent, et qu’il est bien compliqué d’évaluer tout le monde avec une saison raccourcie, et sans workouts.

En avril, Travis Schlenk expliquait qu’il n’avait en tout cas pas l’intention de se séparer de ce choix de Draft dans le Top 8, et qu’il prendrait le meilleur joueur disponible au moment de son choix. « On prendra celui qui nous semble être le meilleur joueur. Quand vous commencez à choisir si haut dans la Draft, je pense que c’est une erreur de raisonner sur le besoin, à moins que le talent soit égal. Mais vous devez vraiment chercher le meilleur talent ».

Difficile donc d’identifier les possibilités pour les Hawks, qui ont besoin d’un deuxième créateur en attaque et d’un bon défenseur, capable de gommer quelques erreurs de Trae Young et John Collins. S’il est encore disponible lorsqu’ils choisiront, Anthony Edwards peut coller, tout comme Devin Vassell, l’arrière de Florida State.

À moins que Travis Schlenk ne cherche à consolider sa raquette en sélectionnant James Wiseman…

Quel avenir pour la saison prochaine ?

Avec leur noyau de jeunes, leur faible masse salariale et un nouveau très bon choix de Draft, les Hawks ont toutes les armes pour enfin décoller et quitter les tréfonds de la conférence Est.

Derrière son All-Star, Trae Young, Lloyd Pierce a ainsi de quoi construire, à condition de développer une vraie énergie défensive. Le problème, c’est que son meneur et John Collins ne sont pas particulièrement fiables dans le domaine et qu’il va falloir que Clint Capela, De’Andre Hunter, Cam Reddish et compagnie compensent.

C’est de ce côté du terrain qu’Atlanta fera la différence, car le talent offensif est bien présent et n’est pas un problème. Reste donc à trouver les bonnes pièces complémentaires, et les bonnes combinaisons.


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