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Le shoot décisif favori de Robert Horry date de son année rookie

Ce tir bien moins connu que ceux envoyés avec les Lakers ou les Spurs remonte aux playoffs 1993 avec les Rockets, face aux Sonics.

Si Robert Horry devait donner la définition de sa carrière, elle tiendrait en quelques mots : « Être le coéquipier ultime. » L’homme aux sept bagues de champion NBA s’est tenu à cette approche partout où il est passé, à Houston, Los Angeles et enfin San Antonio.

« Beaucoup de gens ont dit : ‘Oh, il ne marquait pas, il ne faisait pas ceci ou cela’ mais j’ai fait ce dont on avait besoin, » estime Robert Horry, récemment interrogé par un responsable des Rockets. « J’aimerais que les gens comprennent à quel point il est difficile de sortir du banc en sachant que tu as un certain nombre de minutes et de tirs. C’est l’un des aspects dont Steve Kerr parle dans » The Last Dance ». »

En 16 saisons dans la grande ligue, Robert Horry n’a pas toujours été cet homme venu du banc. Dans les premières années de sa carrière à Houston, il était titulaire aux côtés de Hakeem Olajuwon.

« Quand j’étais là-bas, c’était facile pour moi. Je tournais à 15 points de moyenne (ndlr : en réalité 10.5 points sur ses quatre saisons à Houston, avec une ultime campagne à 12 unités de moyenne), j’ai vraiment profité de ce passage à Houston en tant qu’attaquant, parce que Rudy (Tomjanovich) me laissait être moi-même. »

« On a perdu le match donc personne ne parle de ce tir »

Titulaire ou non, l’intérieur a toujours apporté son écot en se forgeant, année après année, la réputation d’un joueur hyper décisif. Les fans des Kings (2002) ou des Pistons (2005) peuvent en témoigner…

Mais étonnamment, lorsqu’on demande à « Big Shot Bob » son shoot « clutch » favori, l’intéressé repense à son année rookie. Et à un Game 7 joué avec les Rockets, au second tour des playoffs, sur le parquet des Sonics.

https://youtu.be/XXyQV_P9Ljk?t=4976

À moins de 50 secondes de la fin, les deux équipes sont à égalité. Hakeem Olajuwon hérite du cuir au poste mais il est pris à deux. Le rookie Horry, auteur de 18 points de ce soir-là, est démarqué et met dedans.

« J’ai rentré ce tir et on est allés en prolongation. Au final, on a perdu le match donc personne ne parle de ce tir. Mais c’était un facteur de confiance pour moi, le fait de savoir que mes coéquipiers me passaient le ballon. Surtout avec tout ce qu’il m’est arrivé, quand j’ai été transféré de Houston parce que je ne shootais pas, c’était un moment où je devais croire en moi. »

C’est peut-être ici que la légende de « Big Shot Rob » est née. « Ça m’a donné ce boost pour le jeu. C’est du plaisir. Tu rentres, tu joues et tu profites. Tu prends les tirs quand tu en as, si cela ne rentre pas, tant pis. Si cela rentre, c’est ‘Woohoo !’ » C’est simplement, finalement, le basket…

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