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Malgré les difficultés, Toni Kukoc a connu le « meilleur moment » de sa carrière aux Bulls

Critiqué voire sous-estimé, le Croate a été salué par Steve Kerr dans la foulée du sixième titre en 1998. Une façon de souligner son importance dans l’une des meilleures équipes de l’histoire.

Un peu déçu par les deux premiers épisodes de « The Last Dance » et pas encore évoqué dans le documentaire après le quatrième épisode, Toni Kukoc aura non seulement été un personnage central dans la réussite du second triplé des Bulls – il fut élu meilleur sixième homme en 1996 – mais aussi un enjeu, étant « l’homme de » Jerry Krause, continuellement en conflit avec Michael Jordan et Scottie Pippen.

Sans oublier le fait qu’il vient d’Europe et n’est pas nécessairement un grand défenseur. En clair, le Croate n’a pas vraiment été accueilli les bras ouverts à Chicago. Mais il a fait le dos rond, et Steve Kerr lui a rendu hommage lors d’un dîner au restaurant, quelques jours après la conquête du sixième titre en 1998.

« C’était unique, car c’est le dernier instant où on était tous ensemble », se souvient le coach des Warriors. « Personne n’a traversé ce qu’il a vécu : la pression de Jordan et Pippen, pour qu’il gagne leur respect. Les deux étaient toujours sur son dos pour avoir été l’homme de Krause. Toni voulait juste jouer. Donc j’ai porté un toast pour lui, car c’était un grand joueur. Je voulais lui faire savoir à quel point il a été capital pour notre équipe. »

Jud Buechler le confirme, en disant que les deux stars des Bulls « étaient dures » avec Toni Kukoc. Quelques années après, Scottie Pippen est désormais en première ligne pour voir son ancien coéquipier, légende en Europe et parmi les joueurs internationaux les plus titrés en NBA, enfin entrer au Hall of Fame.

Car même si Toni Kukoc a marqué les esprits à la fin des années 1990, son rôle de remplaçant aux Bulls l’a forcément bridé, par rapport à l’immense talent qu’il avait montré à Split, en Euroleague.

« Je crois vraiment que si j’avais joué ailleurs, là où j’aurais eu plus la balle en main, j’aurais facilement tourné à 20 points, 7 rebonds et 7 passes. Mais jamais je n’échangerais mes saisons à Chicago contre des All-Star Games ou autres. Si certains pensent que mes statistiques ne sont pas assez importantes pour le Hall of Fame, ça me va. Même si c’est très important pour moi et que j’espère y entrer un jour. Chaque joueur donnerait tout pour faire partie de ces équipes. Ce fut le meilleur moment de ma carrière », assure le triple champion.

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