Joueurs NBA et joueurs CBA, même combat. Impossible pour l’heure de savoir, dans l’une ou l’autre ligue, quand, et si, la compétition pourra reprendre. En Chine, Jeremy Lin vient tout juste de sortir de ses deux semaines de quarantaine imposées aux joueurs étrangers, notamment ceux rentrés des États-Unis entre-temps.
Le champion NBA en titre a pu reprendre l’entraînement avec son équipe, les Beijing Ducks, mais l’incertitude reste complète. « En gros, on attend jusqu’à juin pour décider si nous allons jouer en juillet ou non, » témoigne-t-il chez USA Today. « Telle est la situation. On est un peu dans le flou à l’heure actuelle. »
L’éventualité d’une reprise en juillet (voire plus tard…) est la dernière échéance qui a été évoquée par les responsables de la ligue chinoise. Même flou, ce calendrier est suivi de près par la NBA. Adam Silver a d’ailleurs assuré la semaine dernière que les responsables de deux ligues étaient en contact. « Nous essayons d’en tirer des enseignements », notait le dirigeant américain.
En attendant, Jeremy Lin, qui a joué son dernier match officiel le 21 janvier, tâche de garder la forme.
« Tout le monde essaie de s’entraîner dur et de se préparer pour l’avenir. Tout le monde comprend aussi que nous avons une chance de jouer au basket car dans beaucoup d’endroits, les gens ne peuvent pas vraiment sortir de chez eux et aller sur un terrain » relativise-t-il notamment.
En dehors des terrains, le meneur décrit un semblant de retour à la normale pour la ville de Pékin, où centres commerciaux et restaurants rouvrent leurs portes. Pas question pour lui de remettre en question la gestion de cette crise par les autorités chinoises. « Je ne suis pas le plus avisé politiquement et je ne suis pas super engagé dans la politique », formule celui qui était beaucoup plus critique de Donald Trump.
Sa priorité aujourd’hui, c’est de retrouver la compétition : « Je veux jouer. Fans ou pas fans, cela n’aura pas d’impact sur mon jeu. Cela ne m’affectera pas. Je veux jouer car j’adore ce jeu, il me manque. »