Les Raptors n’ont pas de temps à perdre et Serge Ibaka ne prend pas de pincettes pour prendre les Pacers à la gorge. Dans la peinture et de loin, le pivot congolais traverse une excellente période de forme, et le public est gâté. Pascal Siakam prend le relais, et les Pacers sont déjà à la rue après quelques minutes de jeu (15-1). Malcolm Brogdon tente de réveiller les siens, mais les hommes de Nate McMillan sont déjà K.O. debout.
Siakam poursuit son récital des deux côtés du terrain, et la défense des Raptors montre une agressivité digne d’un match de playoffs. Porté par leur All-Star camerounais (11 points déjà), Toronto est déjà en mode “contrôle des opérations”, pour le plus grand plaisir de Nick Nurse, tout sourire sur le banc (32-12).
Les Pacers n’ont pas d’autre choix que de relever la tête et de continuer à se battre, mais les Canadiens ne lèvent pas le pied de l’accélérateur et le font savoir. Terence Davis est précieux de loin, et Rondae Hollis-Jefferson apporte son énergie habituelle. Nate McMillan ne trouve toujours pas de solution pour contrer la tempête blanche, et l’écart enfle (48-25). Justin Holiday est le seul qui tente des coups, mais l’ancien joueur des Knicks est bien trop seul côté Indy. Les locaux en profitent pour enfoncer le clou. Avec Kyle Lowry à la baguette, pour servir Ibaka (11 points, 14 rebonds déjà !) et Siakam, les Raptors rejoignent les vestiaires avec une avance supérieure à 30 points (63-32).
Le bateau Indy prend l’eau…
Les Pacers vivent une soirée cauchemar, et Myles Turner se fait complètement manger par Ibaka. Le rythme de jeu se ralentit, mais les hommes de coach Nurse trouvent tout de même des solutions pour garder Indy sous pression. Domantas Sabonis est un peu mieux trouvé dans la peinture, mais Lowry et O.G. Anunoby cherchent, et trouvent, le cercle sur trois actions de suite pour garder un avantage conséquent (74-41). Coach McMillan est dépité, et sa formation ne met plus un pied devant l’autre. La soirée calvaire continue pour eux et Siakam étale tout son arsenal offensif, profitant des très grosses largesses défensives laissées par les adversaires du jour. Lowry peut blaguer avec les fans assis au premier rang : Toronto marche sur les hommes venus du Midwest (85-55).
Sans surprise, les deux coaches lancent le “garbage time” très rapidement. Chris Boucher met quelques contres en haute altitude, et l’intérieur québécois peut se dégourdir les jambes en compagnie d’un Stanley Johnson qui sort un peu du frigo. Les frères Holiday peuvent noircir un peu leur feuille de statistiques, mais c’est bien Boucher qui brille et qui gobe rebond sur rebond (102-67).
Doug McDermott tente de se chauffer le poignet, mais ses coéquipiers préfèrent la jouer en solo pour essayer de se montrer durant ce dernier quart-temps sans enjeu. Matt Thomas en profite pour organiser son propre concours à 3-points avec quatre tirs primés en 4 minutes (17 points au total) pour achever des Pacers qui rentrent à la maison avec 46 points dans les valises (127-81).