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2010 – 2019 : les plus grands moments de la décennie

Des signatures, des blessures, des scandales, des records, des shoots… La décennie qui vient de s’écouler a offert des moments inoubliables. Voici ceux qu’il faudra retenir.

Nouvel épisode dans nos rétrospectives de la décennie 2010-2019, après les transferts et les échecs les plus marquants et les plus grands matches. Cette fois-ci, ce sont les moments, ceux qui se cristallisent sur une performance, un geste, un instant ou une décision.

Bien évidemment, c’est une mission quasiment impossible de conserver quelques moments seulement dans une décennie aussi capitale dans l’histoire de la ligue : il y eut la révolution du shoot à 3-pts, la domination totale d’un joueur (LeBron James) puis d’une équipe (Golden State), des signatures en pagaille, des matches de Finals parmi les plus mémorables de tous les temps ou encore des records battus qu’on pensait jusqu’ici intouchables. Forcément, des instants majeurs ont été écartés.

Le départ et le retour à Cleveland de LeBron James

Le double MVP de la saison régulière avait l’opportunité de quitter son équipe de toujours et de changer la carte de la NBA. C’est dire si l’été 2010 pouvait être déterminant si LeBron James décidait de partir des Cavaliers. Les échecs répétés en playoffs, notamment face à Boston, ont mis sa patience à rude épreuve. Depuis l’élimination contre les Celtics en demi-finale de conférence, les rumeurs enflent et chacun y va de son pronostic. C’est finalement le 8 juillet 2010 à 3h28, heure française, que l’ailier All-Star annonce sa « décision », dans un show télévisé qui sera autant critiqué que moqué. La décennie s’ouvre par cette image de James, chemise à carreau, véritable événement médiatique et sportif, puisqu’il rejoint le Heat avec ses amis Dwyane Wade et Chris Bosh. Pendant quatre saisons, Miami va écraser la conférence Est avec quatre participations de suite aux Finals et remporter deux titres NBA.

En 2014, c’est l’heure de « The Decision II ». Sauf que James a mûri, s’est assagi avec ses deux bagues et il a décidé de revenir à la maison. La forme est plus feutrée : un simple article dans Sports Illustrated. Pas de paillettes, pas de confettis, ni de show à la télévision, le quadruple MVP fait dans la sobriété pour se rabibocher avec des fans qui avaient brûlé son maillot quatre ans auparavant et une ville profondément touchée par son départ. L’objectif est toujours le même, après le premier passage entre 2003 et 2010 : le titre, finalement décroché en 2016. Ces deux changements d’équipe ont bouleversé la ligue en maintenant un constat, après huit Finals de suite : LeBron James est bien le patron de la ligue durant cette décennie.

Le lockout

Sans doute un des feuilletons de la décennie. Pendant 161 jours, soit du 1er juillet au 8 décembre 2011, la NBA était à l’arrêt et les semaines ont été longues, très longues. Autant que les nuits ont été courtes. En 2011, la ligue annonce qu’elle perd 300 millions de dollars par an avec une majorité d’équipe en déficit de revenus. Les propriétaires souhaitent donc que les salaires soient moins importants. Évidemment, les joueurs ne sont pas d’accord pour lâcher autant de millions de dollars. Le nœud du problème sera donc le salary cap. Chaque soirée de négociations sera suivie d’une nuit à attendre fiévreusement une issue positive.

Au fil des semaines, à partir de la rentrée, le training camp puis la présaison, ensuite le début de saison régulière sont progressivement annulés, laissant craindre le pire que serait l’annulation pure et simple de la saison 2011-2012. Comme aucun transfert ou signature ne sont possibles, l’actualité est freinée. Avec pour couronner le tout, au milieu de ces négociations, des problèmes internes au sein du syndicat des joueurs entre Derek Fisher et Billy Hunter. Ce dernier sera d’ailleurs poursuivi pour avoir utilisé l’union des joueurs à des fins personnelles. Début décembre, un nouvel accord collectif est signé, qui offre aux joueurs 51 % du gâteau de la NBA pour la saison à venir, et entre 49 et 51 % pour les années suivantes. La saison est amputée de seize matches et commence le 25 décembre 2011. Depuis ces regrettables semaines de l’été et d’automne 2011, la ligue se porte comme un charme avec des énormes revenus et des chiffres en hausse (sauf les audiences télé cette saison), comme l’a rappelé récemment Adam Silver.

La « Linsanity »

C’est une histoire comme les adorent les Américains et comme eux seuls peuvent les écrire. Un jeune joueur, qui n’a pas 40 matches NBA dans les jambes et sorti de Harvard, va devenir une star en quelques jours en multipliant les performances mémorables, le tout sous les couleurs des Knicks, donc à New York et au Madison Square Garden. Aucun scénariste n’aurait accepté une telle fiction, tellement elle aurait été jugée improbable – trop belle pour être vraie. Jeremy Lin l’a fait, entre le 4 et le 19 février 2012, provoquant une secousse mondiale.

Profitant d’un temps de jeu offert par Mike D’Antoni puis des absences de Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire, ce meneur va éclabousser la ligue pendant neuf matches avec 25 points à 51 % de réussite au shoot, 9.2 passes et 2.2 interceptions de moyenne. Il se permet de coller 38 points aux Lakers de Kobe Bryant, de passage à New York, puis il inscrit un panier à 3-pts décisif à Toronto. Sur un nuage, Lin conduit les Knicks à huit victoires en neuf rencontres et devient la coqueluche des médias, ainsi que des réseaux sociaux qui commencent à vraiment prendre de l’ampleur à l’époque. Ces folles journées vont retomber, pour laisser place à une solide carrière, mais jamais Lin ne retrouvera la magie qui a entouré ce qu’on appelle désormais « Linsanity » et qui fut semblable à une étoile filante dans le ciel de la ligue.

La blessure de Derrick Rose

C’est un des plus gros et frustrants « What If ? » (et si ?) de ces dernières années : et si Derrick Rose ne s’était pas blessé ce 28 avril 2012 ? Plus jeune MVP de l’histoire de la NBA en 2011, le meneur des Bulls est le principal adversaire de LeBron James et du Heat dans la conférence Est. Les Bulls ont encore conclu la saison régulière (raccourcie, lockout oblige) avec le meilleur bilan de l’Est et ils affrontent les Sixers au premier tour. Avec en ligne de mire, des retrouvailles avec Miami, après la finale de conférence perdue en 2011.

Le Game 1 est maitrisé par Chicago et à 90 secondes de la fin, Philadelphie n’a plus aucune chance (99-87) quand Rose remonte la balle en compagnie de Joakim Noah. Le pivot français lui pose un écran et le meneur attaque avec une impulsion à deux pieds. Mais il chute et rejoint la ligne de fond, se tenant le genou gauche. Rupture du ligament croisé antérieur du genou. La carrière du prodige de « Windy City », véritable phénomène physique et star montante de la ligue, vient de prendre un tournant irréversible. Il manquera toute la saison 2012-2013 et lors de son retour, après seulement dix matches, c’est son ménisque qui cédera. Sa fin de décennie est certes remarquable d’efficacité et d’évolution technique, mais le Derrick Rose du début des années 2010, si spectaculaire et bondissant, a bien disparu ce 28 avril 2012.

Le shoot de Ray Allen en Finals 2013

Tout a été dit, écrit ou raconté sur ce fameux shoot à 3-pts de Ray Allen, à la fin du Game 6 des Finals 2013. Le Heat allait perdre ce match et le titre par la même occasion, mais un rebond offensif de Chris Bosh puis une passe vers l’ancien des Celtics vont changer le cours de l’histoire. Miami s’imposera en prolongation et remportera le Game 7. Mais l’anecdote la plus incroyable autour de ce shoot, devenu un must des highlights de la ligue, c’est peut-être que le shooteur à 3-pts le plus prolifique de l’histoire de la NBA l’avait travaillé de longs mois en amont.

En effet, en septembre 2012, Erik Spoelstra avait observé Ray Allen effectuer continuellement un exercice très simple : au sol, il attendait qu’un assistant coach siffle pour se relever et reculer vers le coin le plus possible pour y placer ses appuis. La balle arrivait dans ses mains et il shootait. Le coach du Heat s’est alors interrogé de l’utilité d’un tel mouvement. Voici la réponse de Ray Allen : « Pour le rebond offensif. Si je suis au sol après un lay-up et que je dois aller dans le corner pour un 3-pts. Je dois prendre l’habitude. On ne sait jamais. »

L’affaire Donald Sterling

En avril 2014, TMZ révèle un enregistrement audio de Donald Sterling, le propriétaire des Clippers, qui parle à sa compagne. Dans ces quelques minutes, Sterling lui reproche de s’afficher publiquement « avec des noirs » car ils sont des « ennemis ». Logiquement, un scandale éclate et les joueurs de Los Angeles pensent même à boycotter une rencontre de playoffs ! La ligue, qui vient de changer de patron avec l’arrivée d’Adam Silver pour succéder à David Stern quelques semaines auparavant, réagit en infligeant une lourde sanction à Sterling : suspendu à vie de la NBA avec une amende de 2.5 millions de dollars !

Ce n’est alors que la conclusion de plusieurs années où les déclarations et les comportements de Sterling montraient un racisme assumé. En août 2014, la franchise des Clippers, devenue « bankable » avec les dunks de Blake Griffin et DeAndre Jordan et l’apparition de « Lob City », est vendue à Steve Ballmer pour une somme record à l’époque : deux milliards de dollars. Avec le recul, cet épisode a libéré la parole des joueurs et de la ligue sur les questions sociales. Adam Silver a frappé un grand coup et les joueurs ont respecté son autorité. Dans les mois qui suivront, LeBron James et plein d’autres joueurs prendront position suite à l’affaire « I Can’t Breathe » puis face à l’élection de Donald Trump à la présidence du pays.

La dernière soirée de saison régulière 2015-2016

Ce 13 avril 2016 restera dans l’histoire de la NBA pour deux événements majeurs. Le premier est collectif. Face aux Grizzlies, les Warriors remportent leur 73e victoire de la saison, dépassant ainsi les mythiques 72 victoires des Bulls en 1995-1996. La conclusion d’une année sur un nuage pour les champions en titre et notamment le MVP Stephen Curry, absolument intouchable. Ils ont commencé la saison avec 24 victoires de suite ! N’ont perdu leur cinquième match qu’après le All-Star Game puis conclu ce chef-d’œuvre avec quatre victoires d’affilée pour devenir la seconde équipe de l’histoire à atteindre les 70 victoires.

Il fallait bien une performance tout aussi historique pour éclipser ce record. Le second événement de cette soirée est donc individuel. Kobe Bryant joue son dernier match en carrière face au Jazz. 48 dernières minutes pour observer l’un des plus grands joueurs de l’histoire de ce sport. Quelques semaines avant ce grand rendez-vous, Shaquille O’Neal avait demandé à son ancien coéquipier une performance à 50 points. Bryant avait souri et répondu : « Non. » Il est vrai que les blessures et le poids des ans ont abîmé l’icône, mais le « Black Mamba » ne pouvait pas tirer sa révérence sans une dernière morsure. Après un début de match manqué (cinq tirs de suite loupés), la machine se met en route avec l’apothéose du dernier quart-temps. Les Lakers remontent un écart de quinze points et Bryant inscrit 23 points dans le dernier acte, enchaînant les paniers comme à la belle époque. Un dernier shoot décisif pour l’histoire et 60 points pour l’ultime feuille de statistiques. Rien à ajouter : Kobe Bryant a soigné sa sortie. Inoubliable.

Le retour de 3-1 des Cavaliers en Finals 2016

Trop forts. Après être revenus d’un 3-1 en finale de conférence contre le Thunder, les Warriors dominent les Cavaliers en Finals après quatre rencontres, alors même que LeBron James et sa bande sont au complet par rapport aux Finals 2015 où Kevin Love et Kyrie Irving étaient blessés. Mais un coup de pouce du destin va aider à renverser la vapeur. Draymond Green est suspendu pour le Game 5 à domicile, celui du possible titre pour Golden State, après un accrochage avec LeBron James. L’intérieur avait atteint son quota de « fautes anti-sportives ». Pour rester en vie, James et Irving sortent le grand jeu : 41 points chacun, à 33/54 au shoot dans la victoire des Cavaliers en Californie.

Il faut maintenant confirmer ça, à domicile, pour arracher une manche décisive. Malgré le retour de Green, c’est une formalité pour Cleveland. Le Game 7 sera sublime d’intensité, d’émotion et d’actions de légende : le contre de James, le shoot d’Irving. Les Cavaliers deviennent la première équipe de l’histoire des Finals à remonter un déficit de 3-1 et brisent enfin la malédiction de la ville maudite en sport. Le tout face à la meilleure équipe de l’histoire en saison régulière et championne en titre.

La signature de Kevin Durant aux Warriors

Vaincu en finale de conférence alors qu’avec le Thunder, ils tenaient cette série, Kevin Durant aborde la free agency avec l’envie de signer là où les chances d’obtenir la bague sont les plus grandes. Plusieurs équipes sont bien évidemment sur le coup, notamment les Celtics, le Heat ou les Spurs. L’ailier, MVP 2014, loue une maison dans les Hamptons pour recevoir les dirigeants des franchises intéressées pour le signer.

Les Warriors, qui viennent de perdre le titre face aux Cavaliers, débarquent avec les dirigeants Joe Lacob, Kirk Lacob et Bob Myers, puis le coach Steve Kerr, et enfin les All-Stars Stephen Curry, Draymond Green, Klay Thompson et Andre Iguodala ! Une démonstration de force et d’amour qui va plaire à Durant, touché que la meilleure équipe du monde le courtise. « Quand ils sont partis, j’étais déjà convaincu », racontera-t-il ensuite. Son choix va transformer les Warriors en effrayante machine offensive. Les Finals 2017 et 2018 contre les Cavaliers de James sont avalées sans aucun souci et ce n’est que la blessure de l’ailier qui va contrarier Stephen Curry et consort en 2019 face aux Raptors, les obligeant à s’incliner face à Kawhi Leonard. Il y eut des secousses contre les Spurs et les Rockets en finale de conférence, mais au complet, cette équipe n’a jamais été éliminée et a globalement marché sur la concurrence.

La saison en triple double de Russell Westbrook en 2016-2017

Il y a des records qu’on pense indestructibles. Les 100 points ou 55 rebonds de Wilt Chamberlain, les onze titres de Bill Russell ou encore les 41 triple double de Oscar Robertson en une saison. Sauf qu’en 2016-2017, Russell Westbrook va dépoussiérer ce record qui datait de 1962. Kevin Durant parti aux Warriors, le meneur du Thunder est désormais le leader incontesté de sa franchise. Il doit se démultiplier pour la faire exister.

Pour cela, il accumule les triple double, tout en inscrivant 31.6 points par match faisant de lui le meilleur marqueur de la ligue. En fin de saison, il enchaîne sept triple double de suite pour égaler le record de « Big O ». Il a alors cinq matches devant lui pour réussir un 42e « TD » synonyme de record NBA. Face aux Nuggets, il compile 50 points, 16 rebonds et 10 passes ainsi qu’un énorme shoot à 3-pts au buzzer pour l’emporter et envoyer Denver en vacances. Le point final d’une saison en triple double de moyenne, récompensée par le trophée de MVP, puis ensuite imitée deux fois de suite en 2018 puis 2019, avant son transfert à Houston.

Le shoot de Kawhi Leonard dans le Game 7 contre Philadelphie

Les Sixers présents ce soir-là en parlent encore et sont toujours hantés par ce tir, ces rebonds sur le cercle, ce moment où la balle transperce le filet, avec le bruit du buzzer en fond sonore. Ce premier panier au buzzer de l’histoire des Game 7 restera le symbole du passage de Kawhi Leonard à Toronto. Tout a réussi à l’ailier au Canada. Au sommet de son basket, il a porté cette franchise sur ses larges épaules et avec ses immenses mains.

Game 7 de la demi-finale de conférence. Il reste quatre secondes à jouer et le score affiche 90 partout. Marc Gasol sert l’ancien des Spurs. Il déborde Ben Simmons, mais Joel Embiid vient rapidement le gêner. Le pivot des Sixers fait le boulot en défense, mais Leonard a la grâce. La balle monte, puis retombe sur le cercle devant un Leonard accroupi et un Embiid dans l’attente. Les joueurs, la salle et le Canada retiennent leur souffle. Quatre rebonds sur le cercle plus tard, Toronto se qualifie pour la finale de conférence. Rarement un shoot au buzzer aura autant tenu en haleine la planète basket.

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