Le Bankers Life Fieldhouse est bouillant pour le 1 200e match en saison régulière sur un banc pour Nate McMillan – 1 250e playoffs inclus – et surtout le nouveau retour de Paul George à Indianapolis, l’ailier se faisant copieusement hué à chaque fois qu’il touche la balle.
Difficile de suivre pour les fans tant le jeu est rapide, mais les sifflets ont de l’effet : le Clipper est à 1/5 après quatre minutes. Sans conséquence pour Los Angeles tant les deux franchises son maladroites – 8-6 à mi-période. Malcolm Brogdon est le seul à sortir du lot avec 9 des 13 premiers points de son équipe.
Le temps que PG se mette en route et confirme son doigt sur la bouche adressé au public après son premier panier, c’est Montrezl Harrell qui fait du bien aux visiteurs en attaque. Paul George plante deux banderilles pour faire un petit trou, comblé en partie par deux paniers en quelques seconde de T.J. McConnell (24-19). Son énergie permet à Indy de repasser devant, l’ancien Sixer ayant piqué toute celle d’un Montrezl Harrell en difficulté. Elle déteint aussi sur Doug McDermott, qui enfile 11 points à 4/5 mais Paul George veut se montrer : il arrive à la pause à 21 points et permet à son équipe de finir sur un 15-3 (60-48).
Les Pacers se réveillent trop tard
L’ancien chouchou local a réussi à faire un écart dans un match haché au possible par les coups de sifflets, et ce sera très compliqué pour les Pacers de le refaire dans ce schéma. Et quand les locaux semblent un peu mieux, PG enchaîne passage en force et 3-points pour les plomber. Puis un panier dans le traffic. Puis encore un 3-points : les Clippers ont 19 points d’avance (84-65).
Les Pacers ont le mérite de continuer à attaquer avec envie mais ils font trop d’erreurs en défense pour espérer revenir, avec une poignée de rebonds offensifs laissés à leurs adversaires.
Paul George peut apprécier sa victoire sur le banc, ou presque : Doc Rivers lui redonne quelques minutes, voyant que les Pacers ne lâchent pas, même si l’écart est important. Sauf qu’ils vont grappiller ce retard, monté jusqu’à 24 unités, pour repasser sous les 10 points à 3 minutes de la fin avec un Domantas Sabonis à 18 points et 22 rebonds ! Ils reviendront finalement jusqu’à -7, pas moins. Paul George peut apprécier ce succès sur ses anciennes terres.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.