Ils l’ont affirmé depuis que le recrutement est terminé. New York veut retrouver, au moins dans l’attitude, son identité des années 1990. David Fizdale l’a encore confirmé, dans le cadre de la venue de Ben Wallace à l’entraînement des Knicks.
« Je veux que cette équipe incarne cette identité : dureté, envie de gagner, esprit de compétition, de la défense, du collectif », liste le coach. « Wallace est un des joueurs les plus collectifs de la ligue. Il a parlé aux joueurs et c’était extrêmement puissant. Il a observé beaucoup de points de communs avec ce qu’il a construit à Detroit. »
C’est-à-dire ?
« Il n’y a pas de stars », poursuit David Fizdale. « Il faut être une équipe. L’équipe des Pistons était composée d’un Chauncey Billups qui avait connu cinq équipes, Rip Hamilton deux ou trois, Rasheed Wallace aussi. Seul Tayshaun Prince fut drafté par la franchise. Wallace a parlé du sacrifice de chacun, et du fait que chaque soir, un joueur différent peut briller. »
On peut toujours se demander pourquoi les Knicks n’ont pas été chercher une ancienne gloire de la franchise pour échanger avec les joueurs, mais Ben Wallace reste une excellente idée bien évidemment.
« Il a réalisé tout ce qu’on veut faire, individuellement et collectivement », rappelle Julius Randle. « On serait crétin de ne pas l’écouter. On savait que cette équipe serait construite comme une formation profonde, du poste de meneur à celui de pivot, qui jouerait dur. C’est la force de notre équipe : beaucoup de joueurs peuvent apporter. »
Autre invité de la franchise, John Calipari. Le coach de Kentucky a notamment eu sous ses ordres deux éléments des Knicks, Julius Randle et Kevin Knox. « J’en profite », commente David Fizdale. « On ne les a pas pour longtemps. C’est précieux d’avoir un coach qui est un tel cerveau. Calipari connaît très bien deux de nos joueurs. »