Même s’il fait partie des meilleurs joueurs du monde désormais, Nikola Jokic n’est pas le joueur le plus médiatique de la NBA. Pour autant, il est conscient que la ligue américaine offre des conditions de rêve pour les joueurs mais peut-être moins pour les hommes. La concurrence et les aléas d’une carrière peuvent tout renverser.
« Chaque équipe NBA va permettre à un joueur de devenir le meilleur possible », estime le pivot de Denver. « Elle vous donne tout – médecins, soins, entraînements -, vous n’avez donc aucune raison de les accuser de ne pas essayer de vous rendre meilleur. Durant mes saisons à Denver, j’ai vu passer entre vingt et trente joueurs. Quand on y pense, c’est un peu inquiétant mais les nouveaux talents et joueurs arrivent. C’est un énorme show qui se déroule, même quand vous êtes blessé. On fait simplement partie d’un cirque. »
On retrouve ici le terme utilisé par Kevin Durant récemment. L’ailier de Brooklyn expliquait « détester certains jours le cirque de la NBA ». Nikola Jokic pense la même chose.
« Partout où je vais, les gens veulent des photos. On est comme des animaux de cirque. C’est marrant car, quand j’y pense, on perd la notion de réalité : on est simplement des joueurs de basket. Honnêtement, je suis opposé aux médias car je pense que c’est une mauvaise chose pour le sport. Après, on est là où on en est à cause des médias. Voilà pourquoi on est connu, voilà pourquoi ils ont de l’influence. Oui, l’impact que peuvent avoir les joueurs est supérieur à celui de personnes vraiment plus importantes dans le monde. »