Sa septième saison à la tête des Celtics aura sans doute une saveur particulière pour Brad Stevens. Son effectif a été largement remanié cet été avec les départs de joueurs cadres comme Kyrie Irving, Al Horford ou Marcus Morris. Il repart ainsi avec un groupe marqué par les arrivées de Kemba Walker et Enes Kanter. Et avec des attentes qui seront bien moindres par rapport à celles de la saison passée.
Avec les retours de blessures de Kyrie Irving et de Gordon Hayward, beaucoup les voyaient s’asseoir sur le trône de l’Est. Cette année, difficile de placer ces Celtics dans la hiérarchie de cette conférence, même si une place dans le Top 4 semble légitime.
« Il y aura toujours du bruit autour de l’équipe », pense Brad Stevens, interrogé par le Boston Herald. « Peu importe quelles sont les attentes, que vous n’êtes pas censés être bons ou l’inverse, il faut savoir qu’il y a du bruit partout. Et honnêtement, cela augmente année après année, en particulier avec ce niveau d’attention, cette présence médiatique, les réseaux sociaux, les commentaires instantanés ».
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L’enjeu étant évidemment de pouvoir faire abstraction de cette attention pour mieux se recentrer sur l’équipe. Ainsi, Brad Stevens s’est fixé un cap pour cette saison : « Jouer avec un gros sens de l’effort et en étant solidaire. Tout ce qui est de l’ordre des systèmes et des aspects techniques se réglera. Nous avons de bonnes fondations ici mais on doit jouer comme une équipe de Boston devrait le faire ».
Sous-entend-il que les Celtics 2018-2019 ont manqué d’afficher cette philosophie ? « On le faisait parfois », rétorque-t-il. « Mais je ne crois pas que nous étions aussi bons qu’il y a quelques années ». La bonne nouvelle, c’est que le coach a le sentiment que ses joueurs ont tourné cette page pour en ouvrir une nouvelle.
L’essentiel maintenant est de bosser dur et d’avoir « la bonne mentalité. Et je n’ai aucune raison de penser que nous ne l’aurons pas ».