Le président des Wolves prévient qu’il faut du temps avant d’attirer des grands joueurs

Franchise qui peine à signer des free agents de renom, les Wolves entament un nouveau chapitre de leur histoire en 2019 avec l’arrivée de leur nouveau président, Gersson Rosas.

Ce dernier doit apporter sa longue expérience texane puisqu’il a été dirigeant à Houston pendant 18 années. Seulement, si Minnesota a surtout vu son organigramme évoluer, aucun star n’est arrivée cet été. Un bémol tout de même.

« La réalité c’est que, si on veut gagner, avoir du succès, il faut des grands joueurs », rappelle Gersson Rosas. « Ils sont compliqués à obtenir. Il faut payer le prix fort. Sans les ressources financières, la flexibilité et les atouts, on n’est pas dans le jeu. »

Avec une série de playoffs disputée depuis 2004, les Wolves n’ont clairement pas les arguments sportifs pour convaincre un All-Star de venir dans l’immédiat. Il faut le savoir et être patient.

« Selon moi, on va d’abord avoir beaucoup de ‘non’ avant d’avoir un ‘oui’. C’est ce qu’il est arrivé à Houston. Chaque grand joueur récupéré a demandé de nombreux efforts. Ça ne s’est pas fait la première fois. On le voit à travers la ligue. Il faut l’accepter. Les déceptions, ça fait partie de l’aventure. Ça va nous arriver ici, à Minnesota. La philosophie, l’approche et l’exécution seront les mêmes. Donc ça prend du temps, des efforts, ça demande des sacrifices et des décisions difficiles à prendre. »

Ryan Saunders, qui a conservé son poste sur le banc cet été, a déjà commencé à dessiner les nouveaux Wolves en installant une camaraderie plus affirmée. Il faut bien commencer quelque part et ne rien lâcher pendant plusieurs mois.

« Les gros transferts ou grosses signatures ne se trouvent pas sur le pas de la porte. Ils se montrent quand on a fait toutes les petites choses au quotidien, qu’on s’est mis en bonne position. C’est la clé pour nous, il faut se préparer. C’est ce qui rend la réussite si douce : avoir bien fait les choses pour se donner une chance de réussir. »