Indiana n’est pas mort ! Face à des Knicks qui auront cru à un potentiel 3-0 après avoir mené de 8 points en début de quatrième quart-temps, ce sont bien les Pacers qui ont arraché ce Game 3 pour le moins disputé, avec Andrew Nembhard en héros du soir pour venir en aide au trio Haliburton-Siakam-Turner au meilleur moment.
Dos au mur, les Pacers avaient réussi à prendre le match par le bon bout, et à enflammer la salle avec de l’agressivité en défense, et des flèches à 3-points d’Aaron Nesmith et Tyrese Haliburton par deux fois en attaque (14-4). New York s’est vite repris et Donte DiVincenzo a effacé tout le boulot des locaux sur deux paniers à 3-points (24-20). Il y a ensuite eu un 11-4 pour débuter le deuxième quart (33-31) puis un passage remarqué d’Alec Burks, auteur d’un 2+1 et du 3-points qui a brièvement fait passer les siens en tête (46-49).
Tyrese Haliburton a vite repris contrôle, enchaînant un floater, un « coast-to-coast » et un 3-points pour conclure un 9-0 (55-49), laissant ensuite Pascal Siakam assurer jusqu’à la mi-temps avec un lay-up, deux lancers et un tir à mi-distance à la dernière seconde (63-58).
Les Knicks ont toutefois su encaisser les coups sans broncher et vont continuer au retour des vestiaires en concédant un 8-0 marqué par les 3-points de Tyrese Haliburton (77-66), avant de trouver une nouvelle fois les ressources pour revenir, et passer devant cette fois. Il y a d’abord eu un 14-4 alimenté par deux 3-points « Curry-esque » de Donte DiVincenzo (80-81), puis un nouveau coup d’éclat de l’arrière sur un 2+1 pour faire passer les Knicks en tête et virer ensuite à +5 suite à deux paniers arrachés par Josh Hart à 12 minutes du terme (85-90).
Un « money time » de folie
New York a su maintenir le momentum en sa faveur grâce à l’inévitable Donte DiVincenzo, d’un 3-points depuis le parking, puis sur un service pour le 3-points de Miles McBride (89-98). Mais Indiana a lancé ses dernières forces dans la bataille avec un Tyrese Haliburton à son tour intenable, ramenant les siens presque à lui seul sur trois paniers de suite, avant que Pascal Siakam n’égalise à 99-99, à son tour grâce à un 2+1.
Comme attendu, le « money time » a été rugueux à souhait, et c’est Indiana qui est sorti vainqueur de cette rude bataille. Il aura fallu des points décisifs de Pascal Siakam, un « chasedown block » monumental de Myles Turner sur Josh Hart à 102-102, et le sang-froid du héros de la soirée, Andrew Nembhard, auteur du 3-points de la gagne à 106-106 à 17 secondes de la fin pour répondre à Jalen Brunson, et guider les siens vers une victoire finale 111-106 après deux ultimes lancers d’Aaron Nesmith.
Les Pacers ne sont pas passés loin de la catastrophe et se retrouvent maintenant avec la possibilité d’égaliser ce dimanche pour leur deuxième match à la maison.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Andrew Nembhard en sauveur. Le premier succès dans la série des Pacers s’est joué à peu de choses, et nul ne sait ce qu’il serait advenu d’Indiana si Andrew Nembhard n’avait pas inscrit ce 3-points venu de nulle part au buzzer de la possession à 17 secondes de la fin. En difficulté pendant trois quart-temps (0/5 au tir), l’arrière s’est accroché pour inscrire deux paniers décisifs dans le « money-time », faisant de lui le héros inattendu de ce Game 3.
– Le Stephen Curry roux. Donte DiVincenzo a été celui qui a lancé les siens en plantant deux paniers à 3-points coup sur coup en fin de premier quart-temps. Il a ensuite maintenu son niveau de confiance pour monter en puissance après la pause et inscrire des paniers à 3-points dignes d’un Stephen Curry. Auteur d’un remarquable 7/11 à 3-points, il aura été le héros malheureux de ce Game 3, pulvérisant au passage son record de points en playoffs (35), qui datait du match précédent (28).
– Fin de série pour Josh Hart. L’Ironman des Knicks n’était pas encore sorti depuis le début de la série, disputant l’intégralité des deux premiers matchs au Garden. C’est désormais chose faite puisqu’il n’a disputé « que » 43 minutes sur ce Game 3. Josh Hart ne s’est pas économisé pour autant, se distinguant encore une fois par son énorme appétit au rebond avec 18 prises, son nouveau record en carrière en playoffs.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.