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Royce White toujours aussi critique contre la NBA sur la santé mentale des joueurs

L’ancien joueur des Kings, drafté par les Rockets, a vu sa carrière brisée par ses soucis d’hyperanxiété. Maintenant que le problème est sur la table, il estime que la ligue est encore loin du compte.

« Personne ne pourra le nier : ce n’est pas si difficile d’être blacklisté de la NBA. Pour tout un tas de raisons. La ligue m’a mis de côté car le sujet de la santé mentale forçait la NBA à se regarder dans un miroir. Personne ne voulait le faire. Pourquoi ? Parce qu’ils ont construit une industrie entière sur des mensonges, de la fumée. »

Le ton est donné. Ces propos sont signés Royce White, dans les colonnes du New York Post. L’ancien joueur éphémère des Kings, drafté par les Rockets en 2012, est passé à côté de sa carrière en NBA suite à ses problèmes d’hyperanxiété. Des difficultés psychologiques qui touchent des dizaines de joueurs dans la ligue actuellement.

L’avion comme excuse ?

Sauf qu’au moment où Royce White débarque en NBA, Kevin Love n’a pas encore évoqué sa crise d’angoisse et n’a pas médiatisé sa maladie, entraînant un mouvement collectif. Le jeune joueur est alors regardé comme un extra-terrestre, qui serait incapable de prendre l’avion – un sacré bémol pour le calendrier NBA.

« J’ai toujours pris l’avion », réfute l’ailier. « Je l’ai pris pour venir en NBA, à Houston, en Summer League, à Philadelphie, à Sacramento. Toute cette histoire d’avion était une intox totale. C’était le bouc émissaire facile. »

Néanmoins, les problèmes sont réels et profonds. Les Rockets lui proposent bien de prendre le bus pour se déplacer, mais comme il l’a souligné, les voyages n’étaient pas le principal souci, et lui voulait surtout que la ligue prenne en main sa maladie.

Ce n’était pas le cas, et il est donc entré en conflit avec la franchise en refusant de s’entraîner ou en s’accrochant sur des histoires de spécialiste et de psychiatre.

« Il y a bien une politique sur la drogue pour les joueurs. Il y a une liste de substances interdites, parmi lesquelles on trouve les benzodiazépines, un des médicaments les plus prescrits aux États-Unis pour les troubles de l’anxiété. En résumé : je souffre de ça, j’ai 21 ans, et je ne sais pas comment je vais pouvoir évoluer dans cette industrie. L’ignorance est totale autour de la santé mentale. Elle est désormais avouée et confirmée par la ligue. »

Pas assez puissant pour peser ?

Il est vrai que si la NBA a ensuite mis en place des mesures pour accompagner les joueurs, c’est bien qu’avant, un vide était présent. Royce White assure avoir alors essayé de le mettre en lumière, sans être écouté.

« Ils m’ont littéralement dit que j’avais raison sur la santé mentale, mais que si je ne jouais pas, que je ne jouais pas bien, que je ne les écoutais pas, personne n’allait m’entendre. Ils pouvaient faire quelque chose mais sans leur aide, je n’étais personne. »

Il est évident que Kevin Love et DeMar DeRozan, des All-Stars confirmés, ont eu plus de poids qu’un simple rookie qui n’a pas encore posé le pied sur les parquets NBA. Fallait-il attendre que ce dernier fasse une crise d’angoisse en plein match – comme Kevin Love – pour mieux entendre son discours ?

« Les gens parlent de suicide, de dépression, de trouble alimentaire, mais il y a une longue route avant d’en arriver là. C’est tout ce chemin que la NBA ne veut pas voir, et que les gens ne voient pas. Ils disent : ‘si tu es suicidaire, appelle ce numéro…’ Non, non et non. Parlons surtout de la manière dont les joueurs se détachent d’eux-mêmes, de la réalité du quotidien. Si on mélange ça à l’alcool, ce sont des choses qui poussent au suicide. »

NBA Cares comme bouclier

Jason Caffey, avec son récent témoignage sur sa gestion de l’amour et du sexe, l’a prouvé. Il y a quelques mois, Royce White exprimait déjà ses doutes sur la politique de la NBA et il n’a clairement pas changé d’avis.

« Ils peuvent utiliser NBA Cares comme bouclier, on sait tous comment ils fonctionnent. Ils vendent de l’alcool (la NBA a des accords commerciaux avec deux marques d’alcool notamment) aux gens 82 soirées par ans, sans limite alors que si un joueur a des soucis avec la marijuana, il est sanctionné de 50 000 dollars. Et s’il continue, il est encore mis à l’amende ou expulsé de la ligue… »

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