Prôner la patience à New York est une tâche extrêmement compliquée. Alors, lorsque Kyrie Irving et surtout Kevin Durant annoncent qu’ils vont rejoindre les Nets, les fans des Knicks pestent encore contre la direction du club.
Comme en 2010 (même s’ils avaient quand même recruté Amar’e Stoudemire) ou en 2016, la franchise de « Big Apple » a encore raté les superstars disponibles. Les lumières du Madison Square Garden et la taille du marché ne suffisent pas à attirer les meilleurs basketteurs, même si en mars dernier, le propriétaire James Dolan avait assuré que « par rapport à ce qu’on (lui) disait, l’équipe allait réussir un été très réussi par rapport aux free agents ».
De leur côté, le président Steve Mills et le GM Scott Perry s’étaient toujours montrés beaucoup plus prudents, et le club a tenté de désamorcer les réactions outrées des fans en publiant rapidement un communiqué.
Plus question de se précipiter chez les Knicks ?
« Nous comprenons que certains fans des Knicks puissent être déçus par les nouvelles de ce soir, mais nous continuons d’être optimistes et confiants dans nos plans pour reconstruire les Knicks afin d’être compétitif à l’avenir, tant par la Draft que par les free agents ciblés », écrit ainsi Steve Mills.
Le président du club demande donc de la patience aux fans, car c’est bien cette envie de prendre sans cesse des raccourcis qui plombe la franchise depuis des années. Sagement, les Knicks ont donc cette fois gardé leurs choix de Draft et signé des free agents (Taj Gibson, Reggie Bullock, Bobby Portis et Julius Randle) pour des contrats de deux ans (la troisième année de Julius Randle étant une « team option »). De quoi garder un maximum de flexibilité.
C’est peut-être décevant à court terme pour les fans mais c’est en construisant des fondations solides autour de RJ Barrett et des autres jeunes que New York parviendra à enfin rebondir. À condition de rester patient, bien sûr.