Sa vilaine blessure au mollet face aux Rockets a brisé les playoffs de Kevin Durant, avant que son tendon d’Achille ne cède dans le Game 5 des Finals et enterre ses prochains mois. C’est une triste conclusion pour l’ailier des Warriors car avant ces douloureux épisodes, il avait réalisé des playoffs exceptionnels.
Au premier tour, face à des Clippers accrocheurs, Kevin Durant colle 35 points de moyenne à 57% de réussite au shoot, dont 45 et 50 points pour finir la série. Après le Game 6, Lou Williams et Patrick Beverley étaient impuissants, mais admiratifs aussi, face au talent du MVP 2014.
« Parfois, vous croisez quelqu’un d’unique, et tout ce que vous lui envoyez ne suffit pas », expliquait Lou Williams. « Il n’y a pas de système. Il n’y a rien à faire face à des joueurs uniques. Il en fait partie, et il l’a prouvé ce soir. Il les a portés sur ses épaules. Il est arrivé au match du genre : « Je suis Kevin Durant, vous savez tous qui je suis ». C’est un message fort quand vous savez que vous allez affronter des joueurs extrêmement déterminés. Mais il est arrivé en disant : « Je peux shooter sur ces gars » et il l’a fait. Ce n’était pas un manque d’effort de notre part. C’est un immense professionnel et il l’a prouvé. Il a prouvé à tout le monde ce qu’on pensait de lui, et ce qu’il pense de lui-même. On doit s’incliner et tirer son chapeau à un gars comme ça. »
Puis, face aux Rockets, il a maintenu son niveau avec 33.2 points de moyenne à 41% de réussite à 3-pts. Avant sa blessure dans la cinquième manche, le double MVP des Finals était même à 36 points par match face à la bande de James Harden. Même ses quelques minutes face à Toronto ont été superbes : 11 points à 3/3 à 3-pts en 12 minutes.
Comme Kawhi Leonard, Kevin Durant aura plané individuellement sur les playoffs 2019, qui restent peut-être comme les meilleurs de sa carrière offensivement, à ce jour.