Parce qu’il a inscrit 50 points, n’allez pas croire que Kevin Durant s’est promené face à la défense des Clippers. S’il a inscrit 50 points, c’est tout simplement qu’il était en mode MVP et qu’il n’y avait rien à faire. C’est ce qu’ont expliqué Pat Beverley et Lou Williams en conférence de presse. Tout est parti d’une question d’une journaliste d’ESPN.
“Qu’est-ce qu’il fallait faire pour ralentir Kevin Durant, surtout en première mi-temps ?” demande ainsi une consoeur d’ESPN à Pat Beverley et Lou Williams. Voici leurs réponses croisées.
Pat Beverley : “Vous croyez quoi ? (rires) Vous avez joué au basket avant ? Vous en pensez quoi ? C’est une question sérieuse. Vous en pensez quoi ? Vous avez vu beaucoup de basket. Vous travaillez pour ESPN. Ce que je veux dire, c’est que c’est Kevin Durant !
Lou Williams : Je vous promets qu’on a essayé…
Pat Beverley : On ne l’a pas laissé faire. On n’est pas arrivé en disant : OK, laissons-le marquer 50 points. Evidemment que non ! C’est un joueur incroyable. Il a pris et mis des tirs difficiles. Si vous étiez coach, vous nous auriez conseillé quoi ? Merci.
“Parfois vous croisez quelqu’un d’unique”
Lou Williams : On a tout essayé (rires). On a tout essayé. On avait plusieurs défenses différentes sur Kevin.
Pat Beverley : Ça n’a pas marché.
Lou Williams : Parfois, vous croisez quelqu’un d’unique, et tout ce que vous lui envoyez ne suffit pas. Il n’y a pas de système. Il n’y a rien à faire face à des joueurs uniques. Il en fait partie, et il l’a prouvé ce soir. Il les a portés sur ses épaules. Il est arrivé au match du genre : “Je suis Kevin Durant, vous savez tous qui je suis”. C’est un message fort quand vous savez que vous allez affronter des joueurs extrêmement déterminés. Mais il est arrivé en disant : “Je peux shooter sur ces gars” et il l’a fait. Ce n’était pas un manque d’effort de notre part. C’est un immense professionnel et il l’a prouvé. Il a prouvé à tout le monde ce qu’on pensait de lui, et ce qu’il pense de lui-même. On doit s’incliner et tirer son chapeau à un gars comme ça.
Pat Beverley : Ça répond à votre question.