« On veut un titre, on trouvera un moyen d’y arriver avec les gars qui composent le noyau dur de cette équipe. » Voilà ce que déclarait Jimmy Butler quelques jours après son transfert des Wolves et son arrivée chez les Sixers, en novembre dernier. Plus de six mois plus tard, Philadelphie n’a pas gagné le titre et doit désormais se pencher sur son « noyau dur », auquel Jimmy Butler et Tobias Harris se sont greffés en cours d’exercice.
Alors que son arrivée en Pennsylvanie avait suscité nombre d’interrogations, notamment sur la hiérarchie entre les hommes forts de l’équipe, les playoffs ont sans doute rassuré les dirigeants de la franchise. Dans la série face aux Raptors, Jimmy Butler a clairement assuré le leadership de l’équipe. Lui-même reconnait, dans son interview de sortie, s’être senti de plus en plus à l’aise des deux côtés du terrain au fil de la saison.
Après avoir oublié la cacophonie de son passage dans le Minnesota, Jimmy Butler assure aujourd’hui qu’il « adore cette équipe, cette organisation » des Sixers. Et sa ville. « Du moment que tu joues dur, la ville t’adore en retour, c’est tout ce qu’ils (les fans) demandent. C’est vraiment sympa d’être en contact avec les fans et les gens qui bossent pour cette organisation. Ils ont été absolument incroyables. »
« Je pense pouvoir obtenir un contrat maximum où que je choisisse d’aller »
« Bosser dans un environnement où tout le monde prend du plaisir » est ainsi l’une des priorités du joueur, en plus de jouer dans une équipe qui gagne évidemment. Mais pour prolonger son mariage avec les Sixers, l’enjeu financier va évidemment s’inviter sur la table. « Je n’y ai pas trop pensé », indique-t-il. « Je dois m’asseoir et en parler vraiment avec mon équipe. Beaucoup de gars ont tant sacrifié pour qu’on évolue à un niveau élevé… On va en parler. »
Serait-il lui aussi prêt à se sacrifier, financièrement ? On rappelle que le joueur dispose d’une « player option » pour la saison prochaine à hauteur d’un peu moins de 20 millions de dollars. Mais que les Sixers pourraient lui offrir un contrat cinq ans pour 188 millions de dollars, soit près de 38 millions par an.
« Techniquement, et je touche du bois, je pense pouvoir obtenir un contrat maximum où que je choisisse d’aller. Si on parle d’un contrat de quatre ou cinq ans, c’est de toute façon largement suffisant. Je pense encore avoir suffisamment d’argent avec mon premier contrat. »
De bon augure pour les Sixers ?