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Preview Playoffs 2019 : Milwaukee (1) – Boston (4)

Les deux seules équipes à avoir passé le balai au premier tour se retrouvent en demi-finale de conférence pour un duel qui devrait, lui, durer un peu plus longtemps…

Meilleure équipe de saison régulière, les Bucks version Mike Budenohlzer ont facilement balayé les Pistons au premier tour, mais ils y ont mis les formes et arrivent lancés pour affronter une équipe de Boston elle aussi en confiance.

Un Kyrie Irving tout en justesse, le bon choix Jaylen Brown comme titulaire, des remplaçants en jambes avec un Gordon Hayward qui poursuit sa montée en puissance… Les feux sont au vert pour les C’s, qui ont balayé quelques inquiétudes avec ce sweep contre Indiana, mettant du coup la pression sur des Bucks moins expérimentés. Assez pour les faire craquer ?

MENEURS

Les deux meneurs de jeu ont fait le job au premier tour, et bien. Kyrie Irving a trouvé le bon équilibre pour son équipe : accélérer et prendre le jeu à son compte quand elle était en panne, y compris dans le money time, et s’effacer au profit du collectif quand il le fallait. Avec à la clé 22.5 points à 43% aux tirs et 42% de loin, 7.5 passes et 4.4 rebonds.

Mais si Kyrie Irving n’a pas encore activé le mode playoffs, Eric Bledsoe l’a fait : le meneur des Bucks a profité de la balade contre Detroit pour monter d’un cran, avec 19.3 points de moyenne à 53% (32% de loin), 5.3 passes, 4 rebonds. Mangé par Terry Rozier l’an passé, il a clairement à coeur de se rattraper, ça devrait se voir encore plus sur la série à venir.

L’ancien Clipper n’a jamais vraiment éteint Kyrie Irving sur leurs dix confrontations, mais l’a limité à 16/47 aux tirs (34%) lors des deux dernières. Mais encore une fois, un Uncle Drew en mode playoffs en vaut deux et il a deux fois plus d’expérience en postseason (56 matchs contre 28) que son homologue, qui n’a passé qu’une fois le premier tour, avec L.A. en 2012.

Avantage : Boston

EXTERIEURS

Le point faible du cinq des Bucks est ici : Sterling Brown, titulaire à l’arrière en l’absence de Malcolm Brogdon. Le sophomore fait un peu de tout, tourne à 58% aux tirs et 56% de loin après quatre matchs, mais pour seulement 8 points, et sans trop de pression. Le même profil que Pat Connaughton, qui ne commence pas les matchs mais joue un peu plus que lui. Des joueurs de compléments pour assister le All-Star Khris Middleton sur la ligne arrière, éternellement efficace.

Ce dernier n’a pas eu besoin de forcer son talent contre Detroit – 19 points à 46% aux tirs et 46% de loin – et il retrouve une équipe de Boston qui lui avait réussi l’an passé : 24.7 points, 60% aux tirs et 61% à 3-points en sept matchs, et des tirs clutch. Quand ils ne tenteront pas de freiner Giannis Antetokounmpo, Jayson Tatum et Jaylen Brown devront s’employer pour limiter son impact. Tout comme lui devra dépenser un peu d’énergie pour couvrir la ligne à 3-points (53% et 43% derrières l’arc pour les deux hommes au premier tour) et les suivre sous le cercle.

Jayson Tatum s’est imposé cette année comme le premier lieutenant de Kyrie Irving et a respecté ce statut au premier tour (19.3 points de moyenne) tandis que Jaylen Brown a parfaitement remplacé Marcus Smart dans le cinq de Brad Stevens (11 points et une grosse présence défensive sur Bojan Bogdanovic), une très bonne nouvelle pour la franchise. Les deux joueurs et leur camarade Terry Rozier s’étaient révélés il y a un an face aux Bucks, ils arrivent en jambes pour cette revanche.

Égalité

INTERIEURS

Personne ne peut stopper Giannis Antetokounmpo. Les Celtics ont tout essayé l’an passé, sans réussite (26 points de moyenne à 55%). Le fantasme Semi Ojeleye, qui l’avait gêné par le passé sur une poignée de possessions, ne tient plus vraiment vu qu’il ne joue plus du tout. Jaylen Brown, Jayson Tatum et Marcus Morris viendront donner un coup de main par séquences à Al Horford, chargé du sale boulot. Et pourquoi pas le long et mobile Robert Williams (2m08, 108kg) ?

Pression ou usure, le Grec était tout de même passé à côté de son Game 7 l’an passé (22 points à 7/16), un match qui motivera les deux camps. Une des clés sera aussi de le faire travailler en défense, avec un Al Horford qui a eu du mal à trouver le rythme au premier tour (11 points à 34% aux tirs, 31% de loin), mais qui doit l’amener sous le cercle, l’user et l’empêcher de prendre de la vitesse. Sa victime préférée, Aron Baynes, ne sera pas là pour lui compliquer la vie : l’Australien, par ailleurs très discret en attaque (2.7 points au premier tour), devra garder sa main collée au visage de Brook Lopez derrière l’arc.

Avantage : Milwaukee

LES BANCS

Les deux entraîneurs disposent chacun d’un gros réservoir de douze joueurs capables d’entrer en jeu à un moment ou un autre, et de titulaires/remplaçants : Ersan Ilyasova, Nikola Mirotic, George Hill d’un côté, Marcus Morris, Gordon Hayward, Terry Rozier de l’autre. Mais ces derniers sont bien plus importants pour l’équilibre de leur équipe. Parce que le système de Brad Stevens veut cette large répartition des responsabilités, et qu’ils totalisent beaucoup plus de points au premier tour – 31.9 contre 22.5 aux trois Bucks cités. De par son énergie et ses qualités athlétiques, Pat Connaughton voit beaucoup le terrain ces derniers jours : le joueur qu’il vaut mieux voir sortir de son banc que celui d’en face. En attendant de voir quand Malcolm Brogdon viendra modifier cette hiérarchie.

Le trio de remplaçants celtes est attendu au tournant et peut faire la différence : quand le banc va, tout va à Boston. Les trois peuvent sortir de leur boîte, tourner au-dessus de la quinzaine de points, être des facteurs X dans cette série. Gordon Hayward, en confiance grâce à cette cheville qui va mieux et sa belle série contre Indiana (12.3 points à 49% et 44% de loin), peut très bien exploser. Terry Rozier a Kyrie Irving devant lui maintenant mais les Bucks ont une place particulière dans son coeur (17.6 points l’an passé au premier tour).

Egalité

LES COACHES

Les deux équipes doivent faire sans leur arrière titulaire, mais le choix de Brad Stevens était plus risqué parce qu’il a dû réagir entre la fin de la saison régulière et le début de la postseason, et qu’en face l’opposition était plus sérieuse. Mais Jaylen Brown s’est mué en Marcus Smart avec une grosse défense sur Bojan Bogdanovic, une confiance pour shooter qui lui a souvent manqué cette année, des 3-points opportuns et de l’impact en transition. Et un sweep à la clé pour le 4e face au 5e.

Saison régulière ou playoffs, tout se passe bien pour les débuts de Mike Budenholzer à la tête des Bucks : même si l’adversaire était moins fort, ils n’ont pas tremblé une seule seconde. En attendant de voir s’il saura réagir quand ses joueurs sont en danger. Il a l’expérience du titre avec San Antonio, mais possède une poignée de matchs en playoffs de moins que son homologue en tant que head coach : 43 (21-22) contre 51 (26-25). Ils s’étaient déjà rencontrés en 2016, avec une victoire des Hawks à l’époque, avant un sweep contre Cleveland. Des Cavs contre qui il n’avait pas su trouver de solution un an plus tôt, avec ce fameux 4-0 en finale de conférence après une saison à 60 victoires.

Égalité

LA CLÉ DE LA SÉRIE

La couverture de la ligne à 3-points. Si les Bucks ont terminé premiers de la saison régulière, c’est car Mike Budenholzer, probable « coach of the year », se sert idéalement des joueurs assemblés par Jon Horst, potentiel dirigeant de l’année, autour de Giannis Antetokounmpo, potentiel MVP. Le Grec enfonce l’équipe adverse jusqu’au panier, et quand il ne peut pas dunker, il ressort sur sa bande de pistoleros. Pour résumer. L’équipe est 15e cette saison au pourcentage à 3-points, mais 2e au nombre de tentatives et de réussites, pour plus d’un tiers de ses points inscrits par ce moyen. Des stats qui ont baissé un peu au premier tour, car la raquette des Pistons étaient grande ouverte : 55 points marqués de moyenne dans la peinture, la deuxième plus haute du premier tour. « Choisis ton poison » dit-on souvent en NBA : inutile de tout concentrer sur Giannis, mieux vaut garder un oeil sur tous ses coéquipiers, quitte à le laisser marquer un dunk, qui vaut moins qu’un 3-points.

Boston aussi mise beaucoup sur ses tirs à 3-points – avec un peu plus de circulation de balle pour les créer : 6e en terme de tentatives, 7e au nombre de réussites et à l’adresse. Au premier tour, les Celtics ont même été les troisièmes plus adroits (40%), et leurs tirs primés ont représenté 35.5% de leurs points marqués – seul Houston est au-dessus. Les deux équipes vont devoir se surveiller derrière l’arc, afin d’éviter de couler sous les banderilles et atténuer le spacing pour les superstars adverses. À ce titre, Boston est 6e de la ligue pour limiter l’adresse de son adversaire, Milwaukee seulement 22e.

Si Giannis peut se créer lui-même son espace avec sa puissance, Kyrie Irving a besoin de ses coéquipiers, de ses dribbles, de ses 3-points pour créer des décalages. Boston en aura besoin dans le money time, pas forcément le reste du match pour ne pas casser la circulation du ballon. Voir un Gordon Hayward prendre les choses en main à la tête de la second unit serait par exemple beaucoup plus précieux pour les Celtics.

SAISON RÉGULIÈRE (Milwaukee 2-1)

1 novembre : Boston – Milwaukee  (117-113)
21 décembre : Boston – Milwaukee  (107-120)
21 février : Milwaukee – Boston  (98-97)

VERDICT

Comme prévu, pour que les hommes en vert espèrent aller plus loin, ils doivent activer le mode playoffs, être cette version d’eux-mêmes qu’on attend depuis l’automne dernier. Ils en ont montré un aperçu au premier tour face aux Pacers mais le test qui se profile est bien plus ardu. Les Bucks ont peut-être moins d’expérience, mais ils ont vite trouvé leur rythme de croisière, eux, et ne l’ont jamais perdu, eux. Avec un Giannis en mode MVP, de plus en plus dominant et affamé.

Les Celtics doivent au moins essayer d’allonger la série pour mettre la pression sur les Bucks et fatiguer le Grec ou prier pour que ce dernier passe à côté de sa série, très peu probable. Milwaukee devra sûrement s’employer, mais avec l’avantage du terrain, la deuxième meilleure équipe de NBA à domicile (33-8) est bel et bien favorite pour passer au tour suivant.

Milwaukee 4-3

CALENDRIER

Game 1 : à Milwaukee, dimanche 28 avril (à 19h00)
Game 2 : à Milwaukee, mardi 30 avril
Game 3 : à Boston, vendredi 3 mai
Game 4 : à Boston, lundi 6 mai
Game 5 : à Milwaukee, mercredi 8 mai*
Game 6 : à Boston, vendredi 10 mai*
Game 7 : à Milwaukee, lundi 13 mai*

* = si nécessaire.

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