Samedi soir, Detroit va retrouver le goût d’un match de playoffs à domicile après trois ans de sevrage, mais la réception des Bucks est surtout la première de la Little Caesars Arena, la nouvelle salle de la franchise depuis septembre 2017.
« On est impatient de représenter nos fans », explique Dwane Casey. « On va avoir besoin de chaque once d’énergie qu’ils peuvent apporter. On espère aussi construire une confiance avec eux, car on a des connaisseurs ici à Detroit. Il faut s’assurer de les représenter. »
Sauf que c’est là que le bât blesse : le public de Detroit est parmi les moins assidus de la ligue. Le changement de salle, désormais en centre ville, a précipité les Pistons vers les bas-fonds des affluences NBA. Cette saison, ils ne sont que 24e sur 30 avec 16 486 spectateurs en moyenne et une salle remplie à seulement 78.5% de sa capacité.
En saison régulière, la Little Caesars Arena a été à guichets fermés à 3 reprises sur 41 parties : le premier match de la saison contre Brooklyn puis les rencontres contre les Warriors et les Lakers. C’est peu et ça bouleverse même la couleur des sièges pour éviter les images désolantes à la télévision…
« Il faut rendre les choses compliquées aux Bucks », annonce le coach des Pistons. « Il faut créer une atmosphère à domicile, on a besoin de tout le monde car les Bucks ont, eux, eu le soutien de leur public. C’était bruyant et quand ils étaient bons, alors c’était encore bruyant. Je sais que notre public peut faire ça. »
La franchise a tout de même annoncé que la salle devrait être pleine pour affronter Giannis Antetokounmpo et sa bande.