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Isiah Thomas veut redorer l’image des Bad Boys

Alors qu’ils ont remporté deux titres d’affilée, les Pistons d’Isiah Thomas sont très souvent oubliés parmi les meilleures équipes des années 80-90.

Alors qu’ils ont atteint les Finals trois saisons d’affilée, remportant deux titres de suite face aux Lakers de Magic Johnson et aux Blazers de Clyde Drexler, les « Bad Boys » sont pourtant rarement mentionnés parmi les meilleures équipes de leur génération. Leader des Pistons dans les années 80 et au début des années 90, Isiah Thomas a donc profité de la célébration des 30 ans du premier titre pour défendre le bilan des joueurs de Chuck Daly.

« C’est comme si les Bad Boys étaient devenus le choix du public, et pas nécessairement celui de l’institution. On est devenu les champions du public » assure le meneur au Detroit News, faisant référence au reportage « 30 for 30 » que ESPN a consacré à son équipe. « Encore aujourd’hui, il y a Bird, Magic, puis Jordan, et c’est comme si on n’existait pas. Heureusement, le documentaire était l’occasion pour la première fois de nous exprimer et de raconter notre histoire. C’était raconté avec une telle précision que notre histoire est corrigée. Sans ce 30 for 30, nous aurions été oubliés dans l’histoire. »

« On parlait de nous avant de savoir qui c’était »

Le plus souvent, lorsqu’on évoque cette équipe de Detroit, c’est pour les batailles avec les Bulls de Michael Jordan, et elle traîne une image d’une équipe dure et violente. D’où ce surnom de « Bad Boys ».

« On a été montrés du doigt pour ça. C’était une ordonnance de la NBA, et ça avait été envoyé à quelques médias. On a accusé le jeu physique des Pistons de pousser d’autres équipes à jouer comme ça dans les années 90, alors que nous ne jouions même plus. Des équipes auraient eu des bagarres, des mêlées… et on parlait de nous avant de savoir qui c’était. »

Aujourd’hui, ce documentaire redore l’image de l’équipe, et Isiah Thomas estime que le public apprécie davantage ce groupe.

« J’ai reçu beaucoup plus de coups que Michael Jordan »

« Comme le temps a passé, et qu’on peut en discuter de manière plus ouverte, le documentaire et la possibilité de nous exprimer nous apportent un nouveau récit des choses. Les gens commencent à nous donner du crédit pour ce qu’on a réussi, et pas uniquement sur le terrain, mais aussi en dehors », assure ainsi Isiah Thomas.

Il y a un an, il avait aussi justifié cette réputation par le fait que les Pistons évoluaient dans un petit marché, en comparaison des Celtics, des Bulls et des Lakers.

« Il faut comprendre que Detroit était un petit marché sur le plan médiatique, et que nous devions faire face à Chicago, à Boston et à Los Angeles, soit les plus gros marchés de la ligue en termes de médias, » décrivait-il dans un podcast. « Les médias de ces grandes villes avaient plus de poids et plus d’influence que ceux de Detroit, et je pense que c’est la raison pour laquelle nous avons hérité de cette réputation mais nous n’étions pas plus physiques que les autres équipes de cette époque. Et vous pouvez sortir les cassettes et regarder… Je peux vous assurer que j’ai reçu beaucoup plus de coups que Michael Jordan. »

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