La dernière fois que Milwaukee a atteint la barre des 50 victoires dans une saison, c’était en 2000-2001. Les Bucks de Ray Allen, Glenn Robinson et Sam Cassell étaient alors parvenus à se hisser en finale de conférence avant de buter sur les Sixers d’un certain Allen Iverson. Plutôt un bon présage pour ce groupe à la réception de Hornets plus à la peine dans cette conférence, qui ont de moins en moins le droit à l’erreur pour espérer une place dans le Top 8.
Pour incarner ce désespoir, Charlotte peut s’appuyer sur l’adresse de plusieurs shooteurs bien en forme.
C’est le cas d’un Kemba Walker qui passe logiquement sa soirée à alterner entre « floaters » et tirs longue distance. Sans beaucoup briller à la création, le meneur peut trouver son intérieur Frank Kaminsky sur le « pick and pop » en tête de raquette. Miles Bridges près du cercle et Nicolas Batum de plus loin sont également dans un bon soir.
Charlotte fait le meilleur départ puis tombe
Si bien que Charlotte fait la course en tête lors de la première période (29-42). Avec un Giannis relativement discret jusqu’ici, Milwaukee peut compter sur un Nikola Mirotic particulièrement adroit dans les séquences de transition, notamment derrière l’arc. Idem pour le rookie Donte DiVincenzo, aligné pour l’une de ses rares apparitions de la saison.
Milwaukee recolle sans trop de difficulté au score en s’appuyant sur un gros troisième quart-temps, tant offensivement que défensivement. Le « Greek Freak » s’en va par exemple bâcher le pauvre Marvin Williams, très à la peine en attaque.
Plus denses en défense, les Bucks s’offrent des paniers faciles en contre-attaque, où Giannis Antetokounmpo se régale, comme à son habitude. Et après plusieurs possessions à tourner autour du pot, Milwaukee prend enfin les commandes du match en découpant facilement la défense de zone adverse.
Giannis Antetokounmpo fait la différence… de loin
Milwaukee prend définitivement les devants grâce à deux tirs primés consécutifs, en première intention, de Giannis Antetokounmpo, qui permettent de s’envoler au score (102-91). D’autant que Brogdon, Mirotic et enfin DiVincenzo y vont également de leur propre tir primé pour alimenter l’écart. Sans génie, Charlotte confirme son statut d’être l’une des pires équipes de la ligue à l’extérieur car la rebellion ne survient pas.
Milwaukee, ultra dominateur dans le secteur du rebond, n’a finalement qu’à gérer pour s’offrir sa 50e victoire de la saison (pour 16 défaites) avant de démarrer un mini « road trip » la nuit prochaine à San Antonio. Charlotte (30 victoires – 36 défaites) enchaîne à Houston lundi soir. Pas un cadeau non plus dans leur course aux playoffs…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.